Le 16 août 1944 , un peu plus de deux mois après le débarquement de Normandie, un convoi allemand devait passer par la D27 en provenance de Tarbes direction Toulouse. Il était attendu . à l’est du village de Bellegarde, au lieu-dit Embidaou par cinq jeunes maquisards du Corps Franc Pommiès commandés par Roger Nouvel.
Armés uniquement de grenades, ils devaient harceler l’occupant en attaquant le dernier camion du convoi. avant de fuir à bicyclette. Hélas, un changement d’itinéraire non prévu et une erreur d’appréciation des guetteurs a fait que l’attaque s’est produite sur l’avant-dernier camion, déchainant la sauvagerie des occupants du dernier. Si deux maquisards ont pu fuir et un troisième se cacher, Pierre Cadiou, 21 ans, et Alexandre Metel, 20 ans , ont été retrouvés le lendemain, atrocement mutilés
Au début de la cérémonie, Jean Moncassin a d’ailleurs rappelé brièvement le déroulement de ce triste épisode de la Résistance. Depuis , une stèle du souvenir a été érigée sur le lieu de l’accrochage afin de leur rendre hommage, ce que n’a pas manqué pas de faire , comme chaque chaque année le Corps Franc Pommiès orchestré par Jean Moncassin et la municipalité de Bellegarde en présence de trois porte-drapeaux, d’Eric Taupiac député, Françoise Casalé Conseillère départementale, du chef de centre des pompiers Masseube et de deux militaires de la brigade de gendarmerie de Masseube ainsi que quelques autres personnes qui tiennent à entretenir la mémoire de ce sacrifice. .
Trois gerbes ont été déposées, celle du Corps Franc Pommiès par Marie-Claude Cassé, fille de Jean-Cassé qui, dans l’après-midi de ce sinistre jour du 16 août 1944, devait perdre la vie avec deux de ses camarades dans l’embuscade de Miramont d’Astarac. Sonnerie aux Morts, Marseillaise, minute de silence et pour finir Chant des Partisans ont constitué l’essentiel de la cérémonie avant les remerciements aux porte-drapeaux toujours fidèles à ce devoir de mémoire