Communiqué
La filière viticole gersoise subit depuis plusieurs années de nombreux aléas climatiques conduisant aujourd'hui à une vraie situation de crise.
Au-delà des conséquences engendrées par les intempéries, le Mildiou occasionne des dégâts considérables sur le vignoble du département.
Les vignes en agriculture biologique ou en HVE sont ravagées. En agriculture conventionnelle, malgré les mesures prophylactiques et curatives mises en place par les viticulteurs, la situation reste extrêmement tendue.
J'ai de nouveau alerté les services de l'État et en particulier le ministre de l'Agriculture pour accélérer la reconnaissance de l'état de calamité agricole pour notre département pour perte de fonds d'origine climatique.
Cependant, face à une situation que l'on peut qualifier de dramatique, nous devons prendre des mesures exceptionnelles, c'est pourquoi je demande un effort sur le dégrèvement de la taxe foncière sur le non•Bati (TFM), mais également une aide d'urgence en faveur desviticulteurs. La solidarité nationale doit opérer I
Je suis en relation permanente avec les différents ministères, les élus et la préfecture pour suivre au plus près les mesures d'urgence qui sont et seront mises en oeuvre pour notre département Gersois. Tous les acteurs et partenaires doivent être mobilisés pour répondre dès à présent pour sauver cette filière. Je suis de tout coeur avec les Gersoises et Gersois touchés par ces intempéries à répétition et qui voient leur outil de travail dévasté.
Jean-René CAZENEUVE