Retour en force pour Burger King, qui avait renoncé à son implantation dans l'hexagone en 1997. Ses dirigeants jugeant alors sa taille, 39 restaurants répartis principalement dans Paris et sa région, insuffisante pour lutter contre les deux mastodontes McDonald’s 542 restaurants et Quick 258, qui se livraient alors une bataille sanglante pour affirmer leur suprématie.
Dans ce genre d'affaires, on ne peut exister sans un réseau d'au moins 150 à 200 unités qui permet des économies d'échelle et des investissements publicitaires importants», soulignait à l'époque dans "libération", Georges Panayotis, PDG de la société de conseil MKG. «Faute de l'avoir fait, la chaîne souffrait d'un déficit d'image et de notoriété». Désolation dans les rangs des fans de la marque quand elle annonce son retrait de l'hexagone..
Depuis qu’il a quitté le pays en 1997, Burger King fait l’objet d’une espèce de culte qui pousse certains touristes français débarquant en Angleterre à se ruer sur l'enseigne bien presente au Royaume Uni.
Régulièrement depuis près de 15 ans, le retour de l'enseigne dans l'hexagone faisait régulièrement l'objet d'annonces plus ou moins fiables. En 2012 l'installation de Burger King à Marseille, Reims et Paris a suscité un engouement et un bouche-à-oreille exceptionnel. Ces deux dernières années la marque à ouvert 21 nouveaux restaurants et renoue avec le succès. Elle est en 2015 le plus gros recruteur du pays avec 2000 créations d'emplois.
Aujourd'hui portée par un véritable phénomène de société, elle s'offre Quick et ses 405 restaurants qui devraient l'un après l'autre afficher leur nouveau logo.:
La bataille du hamburger promet d'être rude face à un McDonald's extrêmement innovant