THOUX - LE TH

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LA GUERRE DE TROIE N'AURA PAS LIEUX

  A l’occasion du Téléthon,

 Le Théâtre de l’Ephémère et  l’association sportive de THOUX vous proposent d'assister à une représentation de “La guerre de Troie n’aura pas lieu” une des pièces les plus connues de Jean Giraudoux.

Histoire de remettre à niveau votre culture classique en 1 h. 30 de spectacle  et de retrouver les Hector, Andromaque, Ulysse et autres héros de notre mythologie commune.

Histoire aussi d’apprécier la belle langue de Giraudoux et la mise en scène enlevée de l’Ephémère qui dépoussière et rend contemporain  un thème éternel.

Histoire enfin de participer à une belle action.

Le spectacle se déroulera dans la salle des fêtes de THOUX le samedi 5 décembre à 20h30

Entrées : 8€ et gratuit pour les moins de 12 ans

Pensez à réserver vos places ou contactez nous pour plus d'informations :

06 75 27 11 05

 

Adaptation par le  théâtre de L’Ephémère de la pièce de J.Giraudoux

Avec (par ordre d’entrée en scène) : Pierre JEANCLOS, Houria EL BAKKAL, Sylvia LEBAUPIN, Dominique STIGLIANI, Samuel PARTOUCHE, Raymonde LACVIVIER (de), Françoise SERRADELL, Françoise VERNHES, Sandrine LACAILLE, Thierry NAVECH, Gérard BIANCHI.

- Le genre : tragédie amusée.

-  Une légende et son prélude : L’histoire se déroule à Troie, antique cité d’Asie Mineure, dans les heures qui précèdent la guerre de Troie, celle qu’Homère a immortalisée dans l’Iliade. Au palais royal de Troie s’opposent les partisans de la guerre contre les Grecs et les partisans de la paix.

Fiche descriptive :

Mise en scène : Françoise Vernhes.

Costumes : EPHEMERE

Décors : Gérard Bianchi et Françoise Vernhes

Création Lumière : Gérard Bianchi

Affiches et tracts : Gérard Bianchi

Photos : Gilles Bouchet

Régie : EPHEMERE

L'EPHEMERE EXPLIQUE SON CHOIX

Parce qu’il y a un vrai plaisir à retrouver les légendes et les personnages qui ont accompagné notre enfance, nos études. Homère avec l’Iliade a peuplé notre imagination de vaillants héros comme Achille ou Hector et de belles figures comme Priam. Les auteurs classiques qui ont puisé dans ces légendes les ont fait perdurer dans nos mémoires. Alors oui ! Nous les retrouvons volontiers.

Parce que la guerre est un personnage récurrent dans l’Histoire. Même si nous avons été à l’abri de ces drames, la guerre continue à nous faire peur et tous les signes avant coureurs nous angoissent encore de nos jours. Nous sommes ici par la grâce de Giraudoux avant les récits de l’Iliade, dans la journée qui a précédé cette immense tuerie légendaire. C’est donc notre lutte contre ce mal extrême qui est ici mise en scène. Chacun livre combat avec ses propres armes.

Parce que le carcan sans espoir de la tragédie donne de la force au texte. Comme Giraudoux qui écrit cette pièce avant la 2ème guerre mondiale, nous savons que nous ne sommes pas maîtres du destin mais nous savons aussi qu’il faut tout mettre en oeuvre pour essayer d’éviter cette catastrophe. C’est peut-être une lutte sans espoir mais il faut la mener quand même.

Parce qu’enfin, il y a une magie et une élégance dans la langue un peu surannée de Giraudoux qui a « fait à chacun de (nous) un signe qu’il n’oublie pas » (in « La guerre de Troie… »)

 

Un mot sur Giraudoux

Né en 1882, Jean Giraudoux a vécu la 1ère guerre mondiale où il a été blessé aux Dardanelles. Après la guerre il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans puis des pièces de théâtre.

Germanophile et diplomate de carrière il occupe des postes importants en 1939 et 1940 : commissaire général à l’information sous Daladier puis directeur des monuments historiques. Il refuse en 40 un poste important à Athènes proposé par Vichy mais entretient des relations personnelles avec plusieurs membres du gouvernement du maréchal Pétain. Il fait valoir ses droits à la retraite en 1941.

L’image qui se dessine derrière ses positions est ambiguë. Collaboration ? Résistance passive ? Tout et le contraire de tout a été dit à ce propos et le procès de Giraudoux occupe encore les critiques littéraires.

En tout état de cause, la littérature de Giraudoux, celle des années 30, était, contrairement à ce que prétend JP Sartre, engagée dans les problèmes de société. Témoin « La guerre de Troie n’aura pas lieu » où le triomphe des bellicistes exprime l’inquiétude de l’auteur face à la situation politique de la France et aux bruits de bottes qui se font entendre à ses frontières.

 

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