Cérémonie de l'appel du 18 juin

A l'occasion du 82ème anniversaire de l'appel à la résistance du Général Charles de Gaulle lancé depuis Londres le 18 juin 1940, une cérémonie s'est déroulée au Monument aux morts d’Auch samedi en tout début de matinée. Il s’agissait de se souvenir de l’appel lancé sur les ondes de Radio-Londres où le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat aux côtés de nos alliés Anglais qui résistaient vaillamment aux armées hitlériennes.

Après la lecture du message de la Fondation de la France libre par Eric Foinet, le capitaine Jean-Christophe Caubet, lira l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle : «Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Puis ce sera le préfet du Gers, Xavier Brunetière, qui se faisait l'interprète du message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées : 

«Ce ne fut d’abord qu’une lueur, que les ondes de la radio anglaise de la BBC firent bientôt embraser tout ce que la France comptait de combattants. Des Français d’Angleterre à ceux d’outre-mer, des maquisards du Vercors aux résistants des faubourgs, c’est une armée des Ombres qui se leva dans les « cris sourds d’un pays qu’on enchaine et au rythme régulier d’une voix : celle du Général de Gaulle.

Cette voix portait un espoir qu’aucune souffrance ni aucune défaite ne put altérer, donnant aux saboteurs, le courage de passer à l’acte ; aux prisonniers qui subissaient la torture, le cran de ne rien dire ; et aux soldats de la France Libre, la fougue de la revanche. Au nom de cet espoir, ils furent des milliers à consentir au sacrifice suprême.

Et même quand la balle de l’ennemi transperçait leur cœur ; quand la faim de l’internement essoufflait leurs forces ; quand les trains de la déportation les emportaient vers une mort certaine ; et quand les tortures d’un ennemi sans moral venaient à bout de leur vie ; jamais cet espoir ne s’est éteint.

Sans l’espoir de ces résistants, c’est la France et son esprit qui se seraient perdus.

Sans la voix de Charles de Gaulle, c’est la République qui se serait tue ».

 

 


[1] Chant des partisans

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