La journée nationale du 19 mars a été instaurée en 2012 pour rendre hommage à l'ensemble des victimes, civiles et militaires, tombées pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Samedi autour de la sous-préfète de l'arrondissement de Mirande, Emeline Barrière, les autorités locales, nombreux élus dont le conseiller Départemental et la conseillère régionale et les anciens combattants ainsi que quelques mirandais ont rendu hommage aux victimes d'un conflit qui s'est éternisé malgré les accords de Paix dits d'Evian.
Une période qui si triste soit elle ne doit pas être oubliée. C'est à travers quelques mots du message transmis par Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, que l'accent sur l'indispensable devoir de mémoire a été exprimé officiellement.
"Les mémoires de la Guerre d’Algérie sont douloureuses mais elles sont précieuses. Notre mission collective est de porter un regard lucide sur les blessures du passé, de poursuivre le travail d’histoire, de vérité et de réconciliation."
"Pour ce 60ème anniversaire, nous prenons collectivement l’engagement de continuer à enseigner la Guerre d’Algérie, de faciliter l’accès aux archives, de mettre en valeur les témoignages, d’expliquer les faits et les évènements, de regarder l’histoire en face, de faire dialoguer les mémoires."
La cérémonie en elle-même c'est déroulée de façon on ne peu plus traditionnelle. Dépot de gerbes au pied du monument aux morts, sonnerie aux morts, minute de silence et marseillaise pour cloturer ce 60eme anniversaire d'une sombre époque dont toutes les plaies ne sont pas encore cicatrisées.