Entre dix et quinze millemarcheurs contre la barbarie
Dix mille personnes c'est beaucoup, mais bien moins que ce qu'attendaient les organisateurs - entre 50 et 60.000 personnes annoncées - et beaucoup moins encore que la manifestation de janvier qui après l'attentat contre Charly Hebdo avait réuni 100.000 personnes pour le moins. Il faut reconnaître que pour sortir ce samedi il fallait déjà du courage. Pluie et vent glacial, tout au long de l'après midi. Un rude changement de climat.
Mais, c'est sans doute l'origine de l'appel qui a été moins mobilisateur. Lancé essentiellement par les syndicats qui pourtant voulaient un rassemblement apolitique. Ce qui n'aurait pas été tout à fait le cas. Le cortège ne comportait cependant aucune banderole ni drapeaux de partis ou syndicats. Seuls quelques autocollants CGT, Solidaires ou PCF apparaissaient sur des militants. La banderole de tête, "pour les libertés et la paix, contre la barbarie et les amalgames", ne portait pas non plus d'appartenance politique ou syndicale.
Certaines personnes ont pourtant quitté le cortège prématurément
Parmi les premiers rangs du cortège le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, le président du conseil régional Midi-Pyrénées Martin Malvy et les candidats à sa succession Carole Delga, Dominique Reynié et Gérard Onesta.
Les forces de l'ordre et le service sécurité des organisateurs ont fait vigilance, aucun incident n'était à déplorer à l'issue de la manifestation