Le village connu du monde entier, ses bénévoles, ses plus grands musiciens, tout un monde évoqué dans ce documentaire de 50 minutes réalisé par Nicolas Devienne et Anne-Laure Lemancel. Le portrait du célèbre festival Jazz in Marciac du point de vue de ses habitants. Après 40 ans d'existence, la question de la relève va se poser prochainement, et les bénévoles vont lutter pour garder l'independance et l'esprit d'éducation populaire qui leur sont chers.
A revoir ou à découvrir ce mercredi 4 août dans une séance exceptionnelle à 17 heures
SYNOPSIS
Aux confins du Gers, un petit village rural de 1300 habitants résiste encore et toujours à l’isolement. Car depuis 42 ans, « JIM - Jazz In Marciac » prend place tous les étés dans cette bastide du XIIIe siècle. Ses habitants, d’irréductibles gascons, portent à bout de bras et avec tout leur cœur, cet évènement qui fait leur renommée mondiale et leur fierté. Ce festival est une bénédiction, car comme ils le disent eux-même, LE JAZZ LEUR EST TOMBE SUR LA TÊTE !
Malheureusement Guitou, Serge et Michel n'ont plus vingt ans. Et ils vont bientôt prendre leur retraite... de bénévole ! Qu'adviendra-t-il alors de l'aventure sans les pionniers garants de l'esprit originel, sans leurs esprits frondeurs, sans leurs valeurs d’entraide ? Si leur engagement collectif dans l’éducation populaire venait à disparaître ? Tenir un festival de Jazz est une entreprise courageuse, la sauvegarde d'un patrimoine local et culturel dans un contexte d'uniformisation l'est encore plus ! A travers ce qui semble être leurs dernières batailles, ils nous racontent leur histoire.
Le festival, ce miracle, a permis le maintien d’une activité économique et culturelle dans le village. Les plus grands Jazzmen viennent jouer sous le chapiteau et drainent des centaines de milliers de visiteurs. Mais là encore, comme nos protagonistes, certains monstres sacrés du jazz prennent de l’âge ou disparaissent. Une page se tourne ?
JIM, festival devenu mythique à son apogée, fait désormais face à un destin incertain. Comme celui des premiers musiciens, de ces bluesmen qui chantent la terre, le message de nos Gascons est clair : tenir le cap de la liberté et ne pas oublier ses racines. Comment nos héros arriveront-ils à transmettre leur flamme bénévole et ainsi sauver l'indépendance de leur festival ? Auraient-ils une recette miracle ?