L'effet "Macron" immédiat : à la suite de l'intervention télévisée du Président de la République annonçant les nouvelles mesures sanitaires, c'est la ruée vers la vaccination. Le site Doctolib est à saturation et dans le Gers, le vaccidrive ouvert ce 14 juillet « allées des arts » à l'initiative du Conseil Départemental, c'est l'embouteillage.
Très tôt ce matin, ils sont partis vers la capitale de la Gascogne en ce jour de fête nationale, pas pour fêter la Nation et la République mais pour se faire vacciner. Ils sont venus de tout le département et même d'ailleurs. Mais pourquoi donc ? Ils n'avaient pu prendre rendez-vous à la suite de contraintes professionnelles (métier très prenant) ou pour nouvelle prise de conscience comme cette personne d'un EPADH, ou pour ce jeune de 17 ans venu d'Eauze où il est impossible de se faire vacciner (pour un jeune). On retrouve ces personnes venues en famille, qui considèrent que de fait la vaccination est devenue obligatoire et que s'ils veulent vivre, il faut en passer par là. D'autres pas forcément antivaccin mais qui par négligence, par insouciance n'ont pas encore fait le pas. Mais il y a bien sûr les contre tout, et les antivaccins qui accusent promptement les mesures d’être liberticides. Savent-ils ce que c’est que d’être privés de liberté, et savent-ils combien sont ces morts de maladies infectieuses dans l’histoire de l’humanité qui auraient bien aimés être vaccinés. Si l'on veut vivre en société, il n’y a pas que son nombril qui compte.
Philippe Martin président du Conseil Départemental s’exprime sur ce vaccidrive :