Tout d’abord, après cette deuxième journée de grève, le dialogue social n’a pas été rompu avec les grévistes, et plusieurs de leurs demandes devraient obtenir des réponses favorables.
Sur le manque de personnel évoqué par les grévistes, un interlocuteur de Korian précise :
« Le taux d’encadrement sur l’Ehpad Clos d’Armagnac est actuellement de 45,40 équivalent temps plein, contre 68 équivalent temps plein en moyenne en France. Korian s’engage à remplacer le personnel en congé et en longue absence pendant les mois de juillet et d’août 2021.
Au sujet des revendications sur le manque de coordination et de communication entre les équipes jour et nuit, la direction s’engage à mettre des réunions de travail et à augmenter l’amplitude de passation (jour/nuit) afin que celle-ci puisse se dérouler correctement.
Pour résoudre la problématique management, il a été décidé qu’un manager d’appui arrivera en renfort dans l’établissement pour épauler la directrice.
Il sera aussi mis en place des groupes de parole réalisés avec l’aide d’un cabinet indépendant. »
Sur la question des rémunérations, un responsable de Korian a tenu à apporter les précisions suivantes :
« Les demandes d’augmentations collectives seront examinées entre la direction et les organisations syndicales dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) mais pas au niveau local. Un accord est en voie de finalisation et sera soumis aux organisations syndicales. »
La Direction a aussi rappelé que la mise en place des accords dans le cadre du Ségur de la santé s’est traduite par une augmentation de 206 euros brut mensuels pour les collaborateurs et cela depuis septembre 2020.
L'interlocuteur de Korian a conclu son intervention en précisant :
« Au Clos d’Armagnac, les discussions liées au conflit social se sont achevées ce vendredi 25 juin peu après 18 heures, FO devant revenir vers la direction dans la soirée. Les discussions peuvent reprendre demain samedi 26 juin ou dimanche 27 juin 2021 si nécessaire. La porte des négociateurs Korian reste ouverte, quoiqu’il arrive. »