Grève à l’Ehpad

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Jeudi 24 juin, toute la journée, devant l’Ehpad  de Cazaubon, une partie des salariés du Clos d’Armagnac, avec leur syndicat FO, exprimait aux passants les motifs de cette grève du personnel, reconduite pour le lendemain.

Lors de cette manifestation devant l’entrée de l’établissement, des membres de familles de résidents ont exprimé leur mécontentement et ont témoigné de leur soutien au personnel gréviste, ainsi que des résidents.

Christian Houriez, secrétaire général de l’Union départementale FO 32, Lionel Aupest, trésorier UD FO 32, et Evelyne Dupouy, secrétaire départementale santé de FO 32, sont venus apporter leur soutien aux grévistes.

Cette grève fait suite à une rencontre des syndicalistes FO avec la direction, pour mettre en place un plan d’actions  et si possible éviter la grève.

Lors de cette réunion, les syndicalistes  se sont exprimés au nom des salariés et ont demandé que les absents soient remplacés systématiquement, une revalorisation salariale de 300 euros net par mois vu le surplus de travail, la réalisation d’un planning à jour, des bulletins de salaire sans erreur, et évidemment une sérieuse amélioration des conditions de travail.  

Les syndicalistes estiment que le dialogue a été constructif :

«  Nous avons obtenu l’engagement de la direction de revoir les organisations de travail, pour permettre d’améliorer les conditions de travail. De plus, la direction s’est engagée sur le remplacement de tous les postes durant la période estivale. Après concertation entre les salariés et le syndicat, la grève a été décidée car, sur la revendication salariale, la direction refuse toute négociation. Le compte n’y est pas, la fatigue oui. La bataille continue pour obtenir satisfaction sur toutes les revendications.

D’après le personnel et des familles de résidents, il est urgent de doubler les effectifs du personnel :

«  Les services et la qualité sont en baisse, mais pas les prix. Il est temps de remplacer le personnel absent. Les pathologies des résidents sont de plus en plus lourdes et il  y a de plus en plus d’arrêts  maladie dans le personnel. Avec les conditions de travail que nous avons, nous nous sentons en insécurité et évidemment le bien-être des résidents en pâtit. Nous voulons donc plus de personnel afin de prodiguer des soins de qualité. »

Une résidente a  témoigné à son tour :

«  La situation est de pire en pire, Le personnel est à bout. Le personnel n’a plus de temps et il doit toujours courir.  Chez les résidents, personne ne dira du mal du personnel qui est dévoué et fait de son mieux,  avec les moyens qu’il a. »

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