Hommage aux anciens combattants et victimes civiles d’Afrique du Nord

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La commémoration a débuté à Pavie pour se poursuivre ensuite à Auch

En préambule à l’hommage aux anciens combattants et victimes civiles d’Afrique du Nord, une poignée d’Anciens combattants de la guerre d’Algérie, le président de la FNACA, Jean Capéran, le secrétaire général de la FNACA, Guy Brescon, le maire de Pavie, Jean-Michel Blay, et le porte-drapeau, Olivier Brazzalotto, se sont retrouvés ce vendredi matin 19 mars, à 9 h 15, devant le mémorial où sont inscrites les 88 victimes gersoises tombées lors du conflit en AFN qui se déroula de 1954 à 1962. Un rassemblement tout à fait symbolique en raison des strictes consignes sanitaires liées au coronavirus mais indispensables pour commémorer le cessez-le-feu décrété le 19 mars, en Algérie, au lendemain des accords d’Évian. Ce sont 25 000 militaires qui sont morts pour la France, 70 000 ont été blessés mais n’oublions pas aussi les victimes civiles, hommes, femmes et familles, de toutes origines et de toutes confessions.

Après le dépôt de la gerbe et une minute de silence, les Anciens combattants ont rejoint le monument aux morts de la place Salinis, à Auch, pour y déposer une seconde gerbe.

 C'est en présence du préfet du Gers, Xavier Brunetière, des personnalités politiques du département, du directeur de l’ONAC, Olivier Dupont, du commandant du groupement de gendarmerie, du colonel Jean-Luc Vezin et du délégué militaire départemental, le colonel Loïc Le Floc’h,  que se déroula la cérémonie place Salinis où participaient aussi 11 porte-drapeaux.

Ce fut l’occasion de remettre trois médailles militaires à Guy Beyries de Margouët-Meymes, Roland Marcillan de Valence sur Baïse, et Noël Soso de Gavarret sur Aulouste. S’en suivra la lecture du message ministériel par le préfet du Gers dont la conclusion sera : « Ces évènements pnt bouleversé notre pays, notre société et nos institutions. Ils ont ébranlé notre Nation et nous le mesurons aujourd’hui encore. La mémoire de la guerre d’Algérie est plurielle, complexe, parfois encore brûlante. Incontestablement, nous sommes les héritiers de ce temps.

C’est pour cela que le président de la République souhaite que nous portions un regard de vérité sur notre histoire commune avec une volonté de rapprochement et de respect de chaque mémoire. A l’instar de cette journée nationale, la France reconnaît toutes les mémoires, n’en occulte aucune et travaille à construire une mémoire apaisée ».

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