Les réformes prioritaires pour l'environnement présentées au dernier conseil des ministres

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la circulation en point de mire

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, le ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique Emmanuelle Wargon, chargé des Transports, et la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la Biodiversité  Bérangère Abba,, ont présenté un point portant sur les réformes prioritaires dont le ministère est chargé. 
Les quatre réformes prioritaires présentées, cinq ans après l’Accord de Paris sur le climat, ont pour objet d’accélérer la lutte contre le réchauffement climatique en France.

Verdir le parc automobile

Afin de réduire les émissions et la pollution liées aux déplacements, la France entend accélérer la transition de son parc automobile vers des véhicules émettant moins de polluants et de gaz à effet de serre. Pour ce faire, le Gouvernement soutient l’acquisition de voitures et de poids lourds plus propres grâce à des bonus et une prime à la conversion renforcés : à ce jour, plus de 750 000 primes à la conversion ont été distribuées et 1 000 000 le seront d’ici à la fin du quinquennat. Il développe aussi les infrastructures qui permettront aux Français de rouler avec des véhicules moins carbonés : c’est ainsi que le nombre de bornes de recharge électriques sera triplé d’ici le printemps 2022 pour atteindre 100 000 sur le territoire national.
 

Instaurer des zones à faibles émissions opérationnelles dans les territoires en dépassement

Le Gouvernement va étendre la possibilité pour les collectivités territoriales de mettre en place des zones à faibles émissions dans le but d’améliorer la qualité de l’air dans les territoires les plus pollués. Alors qu’aujourd’hui près de 5 millions de Français sont concernés par la mesure, 9 millions d’entre eux vivront à l’intérieur d’une zone à faibles émissions d’ici fin 2022.
Dès 2021, sept zones seront mises en place à Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulouse et Toulon, qui viendront s’ajouter aux trois déjà existantes (Métropole du Grand Paris, Lyon, Grenoble), illustrant la volonté de réduire la pollution dans les métropoles les plus touchées. Des systèmes de contrôle des véhicules entrant dans ces zones afin d’équiper les territoires qui auront choisi de mettre en place une zone à faibles émissions seront développés parallèlement. Grâce à ces mesures, le nombre de métropoles dépassant les valeurs limites d’oxydes d’azote (NOx) doit passer de 14 aujourd’hui à 5 en 2022.
 

Déployer le plan vélo

En vue de faire du vélo un mode de transport à part entière et de tripler sa part dans les déplacements d’ici à 2024, le Gouvernement continue de déployer son plan vélo. Sont ainsi développés des aménagements cyclables et des dispositifs pour permettre aux Français de se doter de vélos à assistance électrique ou de réparer leur vélo. C’est ainsi que le territoire sera maillé à la fin du quinquennat par 55 000 km sécurisés pour la pratique du vélo (soit un tiers de plus qu’en 2017). Seront également développées les protections contre le vol grâce au marquage des vélos et à la construction d’emplacements sécurisés aux abords des gares, des bureaux et des centres commerciaux. Est par ailleurs fixé l’objectif de 500 000 vélos à assistance électrique vendus en 2022 (contre moins de 400 000 en 2019)

Mettre en oeuvre la sortie du plastique à usage unique et mieux lutter contre le gaspillage

Afin d’atteindre les objectifs de 100 % de plastique recyclé à l’horizon 2025 et la fin des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040, le Gouvernement veut faciliter le tri des emballages par les ménages et recycler les produits collectés. C’est ainsi qu’en 2022, la quasi-totalité des ménages français pourra déposer ses emballages dans le bac jaune (soit un quasi-doublement par rapport à aujourd’hui) et que près des deux tiers des bouteilles plastiques collectées seront recyclées (contre 58 % en 2019).
Afin d’atteindre ces objectifs ambitieux, le plan de relance prévoit 55 M€ pour la modernisation des centres de tri et 140 M€ pour accompagner les entreprises industrielles dans l’écoconception de leur produit et dans l’incorporation du plastique recyclé.

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