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Tous les éléments étaient réunis pour faire de cette feria 2020 une feria historique : un choix de toros remarquable, des toros « à la vicoise », Escolar Gil, Cebado Gago, Pedraza de Yeltes choisis en tête de camade.
Le cartel était constitué par des toreros volontaires pour combattre de vrais toros : Pacheco, Escribano, Chavès, Salenc, Chacon…
Journal du Gers : Comment avez-vous pu régler les problèmes causés par cette annulation de dernière minute ?
André Cabannes : Nous avons d’excellents rapports avec les ganaderos qui ont accepté de remettre dans le campo les toros choisis.
Avec les toreros, nous n’avions pas encore signé d’engagement écrit.
La commune ne nous a pas pris la location des arènes.
Nous avons dans la semaine qui a suivi remboursé tous les « abonos ». Nous sommes à jour.
Journal du Gers : Malgré ce contre-temps qui vous a marqué, allez-vous repartir en quête de toros ?
André Cabannes : Nous avons retenu une date en octobre. Nous reviendrons voir les ganaderos en leur précisant que selon les événements il y aura une feria normale ou une feria sur deux jours ou pas de feria du tout.
Journal du Gers : Comment voyez-vous la corrida dans les années qui viennent ?
André Cabannes : Il va falloir tout mettre en œuvre et se mobiliser pour conserver ce qui est caractéristique du Sud, du foie gras à la corrida…!
Nous sommes de plus en plus attaqués par des associations animalistes bien souvent financées par des groupes étrangers.
Journal du Gers : Où en sommes-nous en ce qui concerne l’état des arènes ?
André Cabannes : Les parties endommagées ont fait l’objet de solides réparations par des spécialistes.
Pour la suite des travaux plus importants, la commune sollicitera des subventions et les réparations pourraient se faire morceau par morceau.
Il faut que nos arènes, monument principal de notre ville, restent en place pour des animations taurines et culturelles.
Photo : Etienne Barbazan. Cebada Gago 2019