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Bien sûr, il y a le confinement des personnes lié à la crise sanitaire qui secoue le monde. Mais la pensée, elle, a le droit de voyager où elle veut, quand elle veut, et sans autorisation dûment complétée. Voici donc une balade extraordinaire pour rêver, en attendant le retour de jours meilleurs.
À deux pas du très pittoresque village de Simorre, sur les coteaux de la Lauze, des cabanes dans les arbres invitent à vivre au cœur même de la nature, le regard sereinement posé sur la silhouette des Pyrénées en écoutant l’aubade des oiseaux.
Ce moment hors du temps se trouve chez Myriam et Patrick Desclaux, heureux propriétaires d’un site de préservation de la biodiversité classé Natura 2000. Ici s’étendent prairies, bois et landes où poussent en toute liberté genêts, lavande et orchidées sauvages dont nos rêves sont faits. 
Ce lieu paradisiaque a été confié à Myriam par ses parents, exploitants agricoles, à l’heure de leur retraite. « J’étais comptable à Toulouse, explique-t-elle, en double activité sur la propriété. Mais en novembre 2013, j’ai choisi d’abandonner la comptabilité pour me consacrer entièrement à cette succession. J’avais une petite idée en tête concernant ce terrain d’une trentaine d’hectares, inexploitable. Nous souhaitions le valoriser avec mon époux, mais sans trop vraiment savoir quoi faire. C’est une émission sur les cabanes dans les arbres qui nous a convaincus de nous lancer dans ce projet un peu fou… ».
Renseignements pris auprès de nombreux professionnels, s’ensuivent de longues et fastidieuses démarches débutées en juin 2015, entre étude de marché, autorisations, permis de construire… Surtout en zone protégée.
« Notre projet a été porté dès le départ par une volonté écologique ne dénaturant pas le cadre. Nous avons rencontré un compagnon du devoir charpentier qui a accepté de s’investir dans ce pari, tout en respectant l’esprit naturel et authentique du site, avec une touche de cocooning, permettant d’être un observateur, au plus près de la nature ».
Deux cabanes sont terminées en septembre 2019. L’arbre incarnant la vitalité du monde, elles se mêlent habilement aux branches, s’invitant jusque dans la structure. Les premiers locataires arrivent en novembre, le temps pour Myriam et Patrick d’aménager, tester…et valider. Affaire de famille, leurs enfants prennent en charge la communication via Internet et les réseaux sociaux.
D’une vingtaine de mètres carrés chacune, Orchis et Ophrys – petit clin d’œil aux multiples espèces d’orchidées environnantes – se dressent sur pilotis à 3,50 mètres du sol. Conçues pour recevoir deux personnes, une terrasse prolonge le plaisir d’être au cœur même de la végétation, avec présence d’un Spa pour l’une, fortement apprécié.
On trouve tout le confort nécessaire pour la nuit, salle de bains et toilettes (dont les eaux usées sont traitées par phytoépuration). Pas d’éclairage artificiel, la lumière du jour est relayée par des lampes solaires et bougies à la tombée de la nuit. Seule concession à la modernité : une prise électrique qui permettra de parer à l’indispensable.
Pour les pauses gourmandes, des paniers de produits locaux sont proposés. Myriam se charge de porter le petit-déjeuner, inclus dans les tarifs (120€ pour la nuit, 170€ pour la cabane disposant du Spa).
Lieu de rencontre de l’homme avec la nature, du songe et de l’utopie, ces gites accueillent des visiteurs tout au long de l’année.
Pour profiter pleinement de la floraison des orchidées, on privilégiera la période de mi-mars à juin, lorsqu’elles s’ouvrent aux doux rayons d’un soleil printanier.
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En raison de la crise sanitaire actuelle en France, le site est momentanément fermé. Il rouvrira ses portes dès que la situation le permettra.
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