Airbus a créé la surprise en présentant, ce mardi matin, au salon aéronautique de Singapour un projet révolutionnaire identifié sous le nom de code Maveric. Même s'il ne s'agissait là que d'une maquette de 2 mètres de long et 3,2 mètres de large, cette aile volante préfigure l'aviation des année 2030, c'est-à-dire demain à l'échelle du développement de l'aviation. Une rupture totale avec la conception actuelle de nos avions. Selon les informations diffusées, son « architecture » permettrait de réduire la consommation de carburant de 20 %.
L’avionneur travaille sur ce projet depuis 2017. Un modèle réduit de cet aéronef a volé pour la première fois en juin 2019. Depuis, Airbus poursuit ses essais en vol qui s’achèveront à la fin du premier semestre 2020. Plusieurs projets sont menés parallèlement, mais le consortium européen devrait trancher rapidement.
L'aile volante est loin d'être une nouveauté. Cela fait des décennies que cette architecture est étudiée et que l'on sait que c'est l'une des plus efficaces et économes en énergie. Mais d'autres défis sont à relever comme la transformation des équipements aéroportuaires.
Le constructeur européen travaille aussi sur un projet d’avion régional à propulsion hybride électrique (E-FAN X), ainsi que sur un taxi autonome à décollage et atterrissage vertical.