Projet de logements rue d'Angerville, la page n'est pas blanche !

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Communiqué de l'Association des Côteaux de Juillan

La page n’est pas blanche !

Contrairement à ce qu’avait annoncé Monsieur le Maire lors du conseil municipal du 19 septembre, puis du 7 novembre dernier, le projet de logements rue d’Angerville n’en est pas à la page blanche… loin de là !

Après plus de 90 jours de questionnements et d’attente sur un projet de construction d’un grand ensemble immobilier dans les Coteaux de Juillan qui connaît déjà les effets négatifs de la densification urbaine (circulation difficile et dangereuse), le porteur du projet maintient sa position d'édifier 44 logement au détriment de la qualité de vie et de l’environnement.

L’association des coteaux de Juillan a pris la peine, une nouvelle fois, de venir rencontrer les élus en conseil municipal, ce 7 novembre, pour demander des explications sur ce projet, et a demandé à Monsieur le Maire d’ouvrir le dialogue. Un projet immobilier ne peut pas se limiter à « poser un toit sur la tête des gens », mais doit aussi prendre en compte les impacts sur la vie de quartier (trottoir, circulation, lieux de vie de quartier, etc..)

L'association a donc rencontré l'Office Public de l'Habitat, le vendredi 15 novembre. À noter, la présence finalement de Monsieur le Maire ainsi que d'adjoints et de techniciens, ainsi que du Maître d'ouvrage, Monsieur Airoldi, qui a, d'ores et déjà, été mandaté pour ce projet. L'association a proposé de réfléchir à la densité du projet (44 logements) et à ses corollaires inévitables (problématiques de circulation, de stationnement), ainsi qu'à la possibilité de préserver un maximum d'espaces verts, pour notamment intégrer un véritable verger - et non pas quelques arbres faisant office de prétexte à un green-washing de l'opération. L'OPH ne répond que sur son seuil de rentabilité fixé à 44 logements et évoque même une possibilité d'en construire plus ! Pour le reste, l'association est renvoyée vers la collectivité qui devra effectivement gérer tous les soucis corollaires.

La Mairie a tout à fait conscience des problèmes de circulation dans ces quartiers, mais n'a pas proposé de solutions, ni envisagé un budget pour améliorer la sécurité des rues (trottoirs, circulation à sens unique). La réunion d’un groupe de travail a été proposée, l’association y participera.

Pourtant, l’association a essayé d’échanger sur la densité du projet en proposant une solution mieux intégrée dans son environnement.

Comment peut-on en arriver là ? Nous avons pourtant la chance d’avoir été retenus par l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) pour rénover cette ville.

On s’entête à raisonner avec les logiciels d’autrefois (= 1 surface = X logements= X loyers), alors qu’on pourrait faire mieux pour la qualité de vie des habitants : un projet exemplaire, établi en concertation avec les habitants, et environnemental qui ferait la fierté de la ville.

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