Deuxième soirée Tempo Latino, saucée dans tous les sens du terme, ce samedi 27 juillet, en compagnie de deux perles du label Daptone Records.
Après le Zouk de Kassav la veille, retour à Cuba dans le parfum nostalgique du Mambo des années 50 en compagnie d’Orquesta Akokán.
Cuivres enivrants et tambours yorubas étourdissants entraînent les festivaliers sur les traces de Benny Moré, Pérez Prado, Cachao, dans cette moiteur typique qui enfiévrait les soirées cubaines.
Sur le devant de la scène, tout de blanc vêtu, José « Pepito » Gómez séduit le public par sa voix et ses déhanchés de crooner latino. À tel point que l’averse copieuse qui s’abat sur les arènes ne réussira pas à avoir raison des salseros qui continuent de danser…sous les parapluies.
Orquesta Akokán se verra ainsi remettre le trophée Benny Moré de l’édition Tempo Latino 2019, récompense amplement méritée.
La soirée se poursuit avec Antibalas, collectif tout droit venu de New-York armé de son afro-beat engagé depuis vingt ans déjà.
Doté d’une force expressive unique, Duke Amayo au chant distille un cocktail explosif de jazz, funk et highlife aux accents de contestations sociales face à l’opportunisme capitaliste et politique américain.
Antibalas a choisi de combattre par ses compositions et son slogan « Music is a weapon », la musique est une arme.
Plus difficile à danser dans l’insouciance collective, mais un style singulier percutant.
Retour du beau temps ce soir pour le dernier concert Tempo Latino 2019 avec Cimafunk et Alexander Abreu & HDP !
Photos Marc Le Saux