Un voyage énigmatique dans le courant instinctiviste qui a été créé par Bernard Chateau, artiste peintre mauvezinois.
Ici, c’est un restaurant pas tout à fait comme les autres, à la fois un lieu culturel et solidaire. On peut s'y restaurer ou bien se désaltérer tout en écoutant des concerts, les convives sont entourés d’expositions, que ce soit photos, peintures, autres… L’objectif est de bénéficier d’un endroit agréable, en terrasse ou en salle.
Dans quelques jours, Sylvain Perigot va exposer « Fragments », ce plasticien bourguignon vit aujourd’hui à Toulouse, deux ans ont passé depuis son livre dédié à sa mère, « Sujet doux à mère ». Il a, avec cet ouvrage, commencé l’exploration de son histoire.
Son histoire
Une histoire éclatée en Fragments multiples dont l’enjeu passé confisqua des motifs de sa mémoire occultée. Elle revient dans son œuvre picturale, avec l’exploration des émotions d’une vie liée à un territoire. Cela va permettre à l'artiste de s’approprier autrement sa mémoire vive. Après ce premier retour sur son enfance et sa mère, il met à nouveau en scène sa vie et sa famille dans ses tableaux de la série « Fragments 2018 ».
L’ AVC qu’il subit en 2016, lui fit voir l’invisibilité du destin d’un homme, jusque dans la création de nouveaux tableaux.
Ses œuvres sont une tentative de se réapproprier sa fonction d’artiste, avec la possibilité d’imaginer, de créer, c'est-à-dire la force d’inventer toujours le récit de sa vie.
La série « Fragments 2018 » qu’il va présenter sur les espaces du Comptoir des Colobris, creuse encore la créativité de l’artiste : « Créer toujours et encore, comment revenir hanter et peupler l’espace de soi, dans un rêve fébrile et troublant du courant instinctiviste ? En fragmentant son destin de nouvelles couleurs ! »
Le vernissage de cette exposition aura lieu le samedi 15 juin, à 18 h 30, à Cologne et sera à découvrir jusqu’au 30 juin.
Contact : Comptoir des Colibris : 05 62 06 73 45
Photo de Une : Sylvain Périgot devant ses œuvres installées au Comptoir des Colobris à Cologne