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Carnet de campo de Jean-Jacques Baylac
Les clarines sonnent dans les arènes Joseph Fourniol et sort du chiquero un toro qu'aurait choisi Jean-Jacques Baylac.
C'est-à-dire un toro avec du tamaño, un pelage brillant et des cornes comme des sabres.
Vous trouverez ce même toro dans l'exposition salle de la mairie. Il était l'affiche de la temporada 2006.
Jean-Jacques appliquait la phrase prononcée par Curro Romero: "La vertu est dans le campo et pas dans les villes qui sont des mensonges".
Quand Jean-Jacques Baylac rentre au campo, il prend dans sa mémoire visuelle des camades entières en train de courir, des toros adultes dormant sous les arbres ou dans les fleurs, d'autres se battant sous les chênes.
Viennent ensuite les acteurs de la corrida, les picadors avec leur boléro d'or, certains sont en plein combat avec un toro, combat magnifique, le torero dessinant une chiquelina millimétrée, citant de dos le toro qui sort la tête dans la muleta, des peintures qui donnent toute la vérité de la corrida authentique.
Dans son magasin de chaussures, au-dessous de la tête d'un toro qui a marqué la tauromachie à Vic, Jean-Jacques dessine des croquis sur un fond de boîte de chaussures, une publicité. Vous arrivez, il fourre tout dans son tiroir qui est déjà plein de dizaines de dessins.
Juan Belmonte prétendait qu'il n'y avait que deux catégories d'hommes, les chasseurs et les bergers, c'est à ces bergers qui ont choisi d'élever l'animal le plus noble et le plus fier de la planète qu'il dédie ce recueil de croquis pour tout ce qu'ils lui ont enseigné lors des nombreux voyages en quête du toro mythique qui peuple les rêves de tout aficionado.
Vernissage vendredi 7 juin, à 19 h
Ouverture tous les jours de Pentecôte, de 10 h à 19 h
Jusqu'au 16 juin : tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi et de 10 h à 12 h le samedi.
Pierre Dupouy
