AG Tempo Latino : « El Presidente » laisse sa place

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Mais reste dans l'équipe

Le discours d’Éric Duffau, président de Tempo Latino, était empreint de déception, lors de l’assemblée générale de l’association qui s’est tenue à la Maison Bleue, vendredi 5 avril, malgré un humour qui tempérait son amertume.

La programmation de l’édition 2018 qui célébrait les vingt-cinq ans du festival, était particulièrement prometteuse. Angélique Kidjo, Joe Batan, Souljazz Orchestra, Plaza Francia Orchestra… Mais les résultats de la fréquentation des concerts aux arènes n’ont pas été conformes aux attentes des organisateurs, notamment pour la soirée du jeudi.

La participation des festivaliers autour des arènes et aux stages proposés continue pourtant d’aller crescendo. L’ambiance est là et bien là, Vic attire toujours autant par sa convivialité et son sens de la fête « muy calientes ».

Mais le festival lui-même se retrouve, dès lors, noyé sous un flot d’animations, au point d’y perdre sa visibilité.

Éric Duffau n’a eu de cesse de réclamer un peu plus de respect vis-à-vis des artistes, des bénévoles, des institutionnels, en demandant des arrêtés municipaux – comme l’arrêt total des musiques de 20 heures à minuit - qui auraient pu stopper la dérive ambiante.

« Je parle dans le vide depuis des années, cela a trop duré. Pour des raisons personnelles, pour le contexte local, et pour la concurrence que je juge déloyale et irrespectueuse de la part d’un autre festival, j’ai donc pris la décision de laisser ma place », enchaîne-t-il.

La trésorière confirme les difficultés à trouver un équilibre financier, d’autant qu’il faut assurer une sécurité et des postes de contrôle de plus en plus coûteux. La décision de supprimer la soirée du jeudi semblait donc nécessaire et l’édition 2019 sera, par conséquent, concentrée sur trois jours.

De son côté, Barbara Neto, représentant la mairie, s’engage à prendre des arrêtés pour stopper la concurrence et encourager les gens à aller dans les arènes. Les problèmes d’approvisionnement pour les bénévoles et les festivaliers, liés à la fermeture des commerces le dimanche, sont également évoqués.

Pour palier aux problèmes de logement des « salseros », la Communauté de Communes qui prend déjà en charge tous les transports de ligne et navettes, envisage l’ouverture d’une nouvelle aire d’accueil, pour l’instant à l’étude, sur le site de Cauderon.

Robert Frairet salue la pugnacité d’Éric Duffau qui a « joué dans la cour des grands » pendant près de trente ans. Tempo Latino est devenu un événement incontournable, dans un département où le tourisme représente 7 % du PIB.

Après la présentation de l’affiche 2019, signée du Vicois Ugo Pioppo, place à la musique et à la bonne humeur retrouvée, autour d’un buffet.

Plus que jamais, « Viva la fiesta » et vivat pour El Presidente !

Retrouvez la présentation du festival Tempo Latino ici

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