La troupe de théâtre des campagnols nous a habitués chaque année à présenter des spectacles de qualité à partir de textes très variés. Mais cette fois ses comédiens se sont attaqués à un gros morceau en programmant la pièce de Friedrich Dürrenmatt, La visite de la vieille dame.
Avec sa trentaine de personnages, cette pièce est à la fois la plus connue mais aussi la plus difficile de l'auteur. Une tragie-comédie sulfureuse écrite en 1955 mais qui pourrait très bien être transposée dans l’actualité.
Après des décennies d’absence la vieille dame richissime revient dans le village de son enfance, une petite citée industrielle sinistrée, écrasée par une crise économique sans fin pour épouser son huitième mari.
Toute la communauté espère que la richissime vieille dame relancera l’activité de la ville plongée depuis longtemps dans la misère. Tout le monde a oublié dans quelles circonstances elle est partie… C’est si vieux ! Et tellement commode. Toute la ville, le maire, le directeur du collège, l’épicier (Alfred Ill), tout ce qui compte et ne compte pas, lui prépare un accueil triomphal avec fanfare et chœur d’enfants. Non sans arrière-pensées tout à fait conscientes sur les retombées attendues de l’évènement.
Tout se passe merveilleusement bien, trop bien, trop beau pour être vrai… La vieille, apparemment séduite et heureuse de retrouver les souvenirs de sa jeunesse et son amant de l’époque (Alfred Ill) –, offre un milliard à sa ville. À une condition, mais de taille : elle demande en échange la justice, c’est-à-dire la tête de l’homme qui l’a séduite, engrossée et abandonnée autrefois, Alfred Ill. Refus offusqués de toute la communauté, mais le ver est dans le fruit, et la proposition de la milliardaire va gangrener la conscience de chacun, puis toute la vie sociale. Comme dans un conte moderne, suivant sa propre idée de la justice, elle va déclencher une véritable chasse à l’homme. Le village devient une sorte de microcosme où la vieille milliardaire grossière et vulgaire, vraiment indigne et pas du tout victime innocente, a pris la place de Dieu comme de la république et de la morale civique. Elle impulse, avec la science d’une vengeance longuement mijotée, le pourrissement et l’avilissement en chacun. Seul Alfred Ill échappera à la putréfaction ambiante, découvrant la culpabilité, acceptant sa faute et donc son châtiment.
C’est Maya Arriz Tamza qui s’est chargée de la mise en scène de ce monument théâtral
Coté pratique : entrée 8€ gratuit pour les enfants de moins de 12 ans Samedi 31 octobre à 20h30 au foyer communal de Saint Martin
La troupe de théâtre des campagnols nous a habitués chaque année à présenter des spectacles de qualité à partir de textes très variés. Mais cette fois ses comédiens se sont attaqués à un gros morceau en programmant la pièce de Friedrich Dürrenmatt, La visite de la vieille dame.
Avec sa trentaine de personnages, cette pièce est à la fois la plus connue mais aussi la plus difficile de l'auteur. Une tragie-comédie sulfureuse écrite en 1955 mais qui pourrait très bien être transposée dans l’actualité.
Après des décennies d’absence la vieille dame richissime revient dans le village de son enfance, une petite citée industrielle sinistrée, écrasée par une crise économique sans fin pour épouser son huitième mari.
Toute la communauté espère que la richissime vieille dame relancera l’activité de la ville plongée depuis longtemps dans la misère. Tout le monde a oublié dans quelles circonstances elle est partie… C’est si vieux ! Et tellement commode. Toute la ville, le maire, le directeur du collège, l’épicier (Alfred Ill), tout ce qui compte et ne compte pas, lui prépare un accueil triomphal avec fanfare et chœur d’enfants. Non sans arrière-pensées tout à fait conscientes sur les retombées attendues de l’évènement.
Tout se passe merveilleusement bien, trop bien, trop beau pour être vrai… La vieille, apparemment séduite et heureuse de retrouver les souvenirs de sa jeunesse et son amant de l’époque (Alfred Ill) –, offre un milliard à sa ville. À une condition, mais de taille : elle demande en échange la justice, c’est-à-dire la tête de l’homme qui l’a séduite, engrossée et abandonnée autrefois, Alfred Ill. Refus offusqués de toute la communauté, mais le ver est dans le fruit, et la proposition de la milliardaire va gangrener la conscience de chacun, puis toute la vie sociale. Comme dans un conte moderne, suivant sa propre idée de la justice, elle va déclencher une véritable chasse à l’homme. Le village devient une sorte de microcosme où la vieille milliardaire grossière et vulgaire, vraiment indigne et pas du tout victime innocente, a pris la place de Dieu comme de la république et de la morale civique. Elle impulse, avec la science d’une vengeance longuement mijotée, le pourrissement et l’avilissement en chacun. Seul Alfred Ill échappera à la putréfaction ambiante, découvrant la culpabilité, acceptant sa faute et donc son châtiment.
C’est Maya Arriz Tamza qui s’est chargée de la mise en scène de ce monument théâtral
Coté pratique : entrée 8€ gratuit pour les enfants de moins de 12 ans Samedi 31 octobre à 20h30 au foyer communal de Saint Martin
La troupe de théâtre des campagnols nous a habitués chaque année à présenter des spectacles de qualité à partir de textes très variés. Mais cette fois ses comédiens se sont attaqués à un gros morceau en programmant la pièce de Friedrich Dürrenmatt, La visite de la vieille dame.
Avec sa trentaine de personnages, cette pièce est à la fois la plus connue mais aussi la plus difficile de l'auteur. Une tragie-comédie sulfureuse écrite en 1955 mais qui pourrait très bien être transposée dans l’actualité.
Après des décennies d’absence la vieille dame richissime revient dans le village de son enfance, une petite citée industrielle sinistrée, écrasée par une crise économique sans fin pour épouser son huitième mari.
Toute la communauté espère que la richissime vieille dame relancera l’activité de la ville plongée depuis longtemps dans la misère. Tout le monde a oublié dans quelles circonstances elle est partie… C’est si vieux ! Et tellement commode. Toute la ville, le maire, le directeur du collège, l’épicier (Alfred Ill), tout ce qui compte et ne compte pas, lui prépare un accueil triomphal avec fanfare et chœur d’enfants. Non sans arrière-pensées tout à fait conscientes sur les retombées attendues de l’évènement.
Tout se passe merveilleusement bien, trop bien, trop beau pour être vrai… La vieille, apparemment séduite et heureuse de retrouver les souvenirs de sa jeunesse et son amant de l’époque (Alfred Ill) –, offre un milliard à sa ville. À une condition, mais de taille : elle demande en échange la justice, c’est-à-dire la tête de l’homme qui l’a séduite, engrossée et abandonnée autrefois, Alfred Ill. Refus offusqués de toute la communauté, mais le ver est dans le fruit, et la proposition de la milliardaire va gangrener la conscience de chacun, puis toute la vie sociale. Comme dans un conte moderne, suivant sa propre idée de la justice, elle va déclencher une véritable chasse à l’homme. Le village devient une sorte de microcosme où la vieille milliardaire grossière et vulgaire, vraiment indigne et pas du tout victime innocente, a pris la place de Dieu comme de la république et de la morale civique. Elle impulse, avec la science d’une vengeance longuement mijotée, le pourrissement et l’avilissement en chacun. Seul Alfred Ill échappera à la putréfaction ambiante, découvrant la culpabilité, acceptant sa faute et donc son châtiment.
C’est Maya Arriz Tamza qui s’est chargée de la mise en scène de ce monument théâtral pour les Campagnols
Coté pratique : entrée 8€ gratuit pour les enfants de moins de 12 ans Samedi 31 octobre à 20h30 au foyer communal de Saint Martin