Cinéma de l'Astarac

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Une semaine riche et variée

Mercredi 27 février 10h30 -  DANS LA FORET ENCHANTEE DE OUKYBOUKY  Un conte qui s’adresse aux tout petits (3 ans et plus)  mettant en scène des marionnettes à l’allure sympathique, dans des décors colorés, sur des rythmes joyeux.
« Rasmus Sivertsen, norvégien connu des amateurs d’animation riche en souvenirs du placard, amoureux des contes littéraires qui se racontent de parent à enfant, essaie de trouver par le cinéma une réinterprétation des œuvres de son enfance par une animation qui se démarque de la 3D, comme ici, avec cette mise en images animée de l’album de Thorbjørn Egner qu’il aime décrire comme le plus influent dans le genre, dans son pays. Ce petit bout de film que l’on pourrait croire à la mode veggie, si on se contentait de le mettre dans le contexte de son époque (une souris décide de proposer une loi végétarienne aux carnassiers de la forêt pour apaiser le microcosme bucolique), est surtout une réflexion sur le conflit au sein d’une communauté, où le sylvestre est abîmé par les crocs du renard et du hérisson qui sont prêts à troubler la quiétude des honnêtes gens pour la satisfaction égoïste de leur estomac. La morale est évidemment facile à comprendre pour les enfants qui associent encore le carnivore au vilain. Dès les quatre ans, ils auront vite associé, dans leur mental, les actions humanistes qui vont permettre l’entraide et le sauvetage de la progéniture en danger (la disparition du petit ours), aux comportements agressifs de quelques humains, puisque c’est in fine l’homme et son aberration naturelle de leur vilain chien captif Hannibal, qui sont responsables des inquiétudes soudaines du petit bois enchanté. Les parents et enfants adoreront se plonger dans cette nouvelle production du réalisateur de De la neige pour Noël et La Grande Course au Fromage. »

Mercredi 27 fevrier 20H00  - LA MULE Le nouveau film de Clint Eastwood, une sorte de road movie existentiel se cachant habilement derrière un polar anodin.
"Clint Eastwood a fêté son 88e anniversaire le 31 mai 2018, deux mois avant le début du tournage de La Mule qu’il a réalisé et interprété. La dernière fois qu’il s’était trouvé à la fois devant et derrière la caméra, sur le plateau de Gran Torino, c’était un jeune homme de 77 ans. Earl Stone, le protagoniste de La Mule est un peu le jumeau maléfique de Walt Kowalski, le héros de Gran Torino. Comme lui, c’est un ancien combattant de la guerre de Corée qui habite dans un Midwest ravagé par la désindustrialisation (le Michigan pour Kowalski, l’Illinois pour Stone) ; comme lui, il décide d’aider les jeunes d’une communauté issue de l’immigration. Mais plutôt que d’apporter son soutien aux Hmong contre le racket des gangs, Earl Stone se fait mule pour un cartel de narcotrafiquants mexicains, acheminant des centaines de kilos de cocaïne sur le plateau de son pick-up, du Texas à Chicago.
Inspiré du personnage de Leo Sharp, condamné à trois ans de prison pour avoir été arrêté en possession de 104 kg de cocaïne à l’âge de 87 ans, Earl Stone est l’une des plus belles créations d’Eastwood, un caractère comique ombré de contradictions, dont la trajectoire spectaculaire, absurde et pourtant d’une logique irréfutable, éclaire les paysages qu’il traverse d’une lumière impitoyable. La mise en scène comme le jeu de Clint Eastwood trahissent le plaisir jamais assouvi que le vieil homme trouve encore à faire du cinéma. Et il suffit que le résultat soit projeté sur un écran pour que ce plaisir se communique à la salle. Une part du plaisir permanent que l’on éprouve à la vision de La Mule tient à l’exploit physique accompli sous nos yeux. Le plus souvent, Clint Eastwood est dans le cadre, s’abandonnant au plaisir de la comédie avec une extraversion peu coutumière. Les décors – le sud-ouest des Etats-Unis, la région des Grands Lacs – filent paisiblement, à l’allure prudente, mais déterminée qu’impriment au film le pick-up et son chauffeur. La musique irrigue ce corpus cinématographique : suivi par des sicarios du cartel qui l’écoutent à distance, Earl Stone écoute sur son autoradio des chansons hors d’âge à la grande exaspération des jeunes mexicains, jusqu’à ce que ceux-ci succombent au charme d’Ain’t That a Kick In the Head, par Dean Martin. Alors que Clint Eastwood a souvent enveloppé ses films d’ambiances crépusculaires, The Mule est baigné de lumière. Le chef opérateur canadien Yves Bélanger, qui a collaboré avec Jean-Marc Vallée, tire un parti inattendu – pour un film d’Eastwood – du thème floral du scénario. Quant au rythme, détendu, il marque un net ralentissement après la frénésie d’American Sniper et les expérimentations du 15 h 17 pour Paris, celui que prendrait un homme conscient qu’il ne lui reste plus beaucoup de chemin à parcourir et qui n’est pas pressé d’arriver au but. »Le Monde

Jeudi 28 février 20h30 - CHANTONS SOUS LA PLUIE LA comédie musicale qu’il faut avoir vue : un classique furieusement drôle, enlevé et qui donne tout simplement envie de vivre. 
"Après un léger déclin durant les années 40, la comédie musicale retrouve toute sa vigueur dans les années 50 grâce à quelques auteurs qui bouleversent les codes d’un genre balisé. Ils ont pour nom Gene Kelly et Stanley Donen, l’un est danseur et l’autre chorégraphe de formation. Dès Un jour à New York (1949), leur association fait merveille : chorégraphies inventives osant casser le classicisme en vigueur dans le genre, intrusion du chant et de la danse dans le quotidien des personnages et non pas seulement lors de leur passage sur une scène de spectacle, utilisation judicieuse d’objets usuels (un parapluie, par exemple) pour servir de support chorégraphique, fluidité d’une mise en scène qui épouse le moindre geste des danseurs. Ce dynamisme trouve sa plus parfaite expression dans ce qu’il convient encore d’appeler une des meilleures comédies musicales du monde : Chantons sous la pluie (1952). D’une inventivité étonnante, cette comédie survoltée est aussi le témoignage le plus drôle sur le monde du cinéma et sur la relativité du succès. Les auteurs montrent de manière hilarante le destin tragique de ces nombreuses stars du muet qui ne réussirent pas leur reconversion dans le cinéma parlant à cause d’une voix inadéquate ou d’un phrasé déplorable. Stanley Donen nous divertit en montrant avec malice les coulisses d’un monde fondé sur les apparences avant de faire basculer le spectateur dans cet univers fictif lors de séquences magiques comme celle de la chanson-titre : Gene Kelly y entame une chorégraphie sous la pluie dans un décor qui ne cherche jamais à se faire passer pour réaliste. Le spectateur est ainsi plusieurs fois invité à passer de l’autre côté du miroir et à suspendre son jugement rationnel afin de goûter pleinement aux joies de la fiction. Les numéros musicaux s’enchaînent à un rythme étourdissant et sont portés par les chorégraphies très inspirées de Gene Kelly. Donald O’Connor nous laisse sans voix durant la séquence culte intitulée Make ’em laugh, tandis que le duo entre Gene Kelly et Cyd Charisse reste un sommet du genre. Le film a également permis de propulser la jeune Debbie Reynolds au rang de star. 
Chantons sous la pluie est donc bien un monument du cinéma mondial, dont le triomphe incontesté est amplement mérité. Il est suffisamment rare de visionner une œuvre touchée par la grâce et qui donne une furieuse envie de dévorer la vie à pleines dents pour ne pas laisser passer l’occasion. Une expérience qu’il est préférable de goûter en salle." A VOIR A LIRE
"Ce film d'un danseur est le film de la joie." N°28, novembre 1953 Cahiers du Cinéma par Claude Chabrol

Vendredi 1 mars 18h00 - GREENBOOK SUR LA ROUTE DU SUD Adaptée d’une histoire vraie, cette touchante chronique sur la tolérance résonne extrêmement fort et nous embarque dans un road-movie grave et drôle, porté par un formidable duo d’acteurs. 
« Auréolé de trois Golden Globes (meilleure comédie ou comédie musicale, meilleur acteur dans un second rôle pour Mahershala Ali et meilleur scénario pour le réalisateur Peter Farrelly et ses complices Nick Vallelonga et Brian Currie) et nommé cinq fois aux Oscars, Green Book débarque en salles en France. loup en couverture). Pour son premier long en solo, Peter Farrelly signe une réflexion sur le racisme, entre gravité et humour porté par le duo Mortensen-Ali.
Green Book - Sur les routes du Sud est l’histoire vraie du Dr Don Shirley, grand pianiste classique noir qui entreprit une tournée dans les années 60 dans le Sud ségrégationniste accompagné de son chauffeur blanc, Tony Lip, et du Green Book, qui listait les endroits où les Afro-Américains avaient le droit de dormir et de manger. Sur le papier, ce road-movie historique a tout pour être un récit édifiant plein de bons sentiments. Une sorte de Miss Daisy et son chauffeur à l’envers. Mais Peter Farrelly emmène le sujet plus loin. D’abord en choisissant des interprètes inattendus. Viggo Mortensen en videur de boîte de nuit italien, parlant comme De Niro, c’est osé. On n’a pas souvent l’habitude de le voir dans un emploi comique, son petit sourire de côté et son ton original faisant passer les pires horreurs. Mahershala Ali (Moonlight) se révèle tout aussi surprenant en virtuose de la musique pétri d’habitudes et incapable de se lâcher. On reconnaît ici la touche Farrelly et sa capacité à faire des situations du quotidien des scènes burlesques. Et puis, il y a l’autre versant du film, plus émouvant, celui où l’on découvre les aberrations d’une Amérique qui humilie les Noirs. La force de Green Book est de montrer que le racisme ne vient pas forcément des suprémacistes blancs enrôlés au Ku Klux Klan, mais d’hommes de bonne volonté éduqués sur des mauvais principes. En cela, il est un message d’espoir. » PREMIERE


Vendredi 1 mars 20h30 - DRAGONS 3 LE MONDE CACHÉ Beau, profond et poétique,  incontestablement un incontournable et une conclusion parfaite pour une trilogie dont on se souviendra encore très longtemps.
« Dans Dragons (2010), le jeune Viking Harold et le petit Krokmou, en s’apprivoisant, remettaient en cause des siècles d’animosité entre humains et monstres cracheurs de feu. Quatre ans plus tard, Harold retrouvait sa mère et devenait chef d’une communauté mixte, avec le soutien actif de Krokmou, relégué au rôle de sidekick. Au tour de ce dernier d’occuper le haut de l’affiche dans cet ultime opus (en tout cas, pensé comme tel) qui voit le Furie Nocturne s’émanciper à son tour. La faute à une jolie semblable, une Furie Éclair (aussi blanche qu’il est noir) jetée dans ses pattes par le machiavélique Grimmel, qui a juré la perte des monstres volants. Et quoi de mieux que de cibler le mâle alpha, commandeur de la horde ? Dean DeBlois referme son grand livre consacré à l’enfance de ses chefs pas comme les autres et offre enfin à Krokmou des scènes dignes de sa mythologie naissante : une cour filmée comme un ballet (ahurissante séquence muette, qui témoigne des prouesses technologiques croissantes à l’oeuvre dans la saga), une course-poursuite aérienne d’une poésie folle, une plongée enivrante dans un monde féerique… Dean DeBlois clôt en beauté sa trilogie initiatique aux visions fulgurantes. Au point de l’imposer comme l’une des sagas animées majeures.  » PREMIERE
 

Samedi 2 mars 18h00 - LA GRANDE AVENTURE LEGO 3  un tourbillon délirant, débordant de fantaisie qui multiplie les allusions à la pop culture. 
"Ceux qui ne croyaient pas que les Lego feraient de bons héros en sont pour leurs frais. La Grande aventure Lego 2 de Mike Mitchell prouve que les briques sont devenues des stars incontournables du grand écran. La bonne ville de Bricksburg a été détruite au point d’avoir été rebaptisée Apocalypsburg. Seul, Emmet, le ravi, est de bonne humeur au début de ce nouvel opus. Les autres savent déjà qu'il leur faudra sauver leur monde d’une terrible menace…
« Il y a des scènes d’action de dingue, des personnages uniques, et toujours notre humour irrévérencieux et décalé », décrit le réalisateur Mike Mitchell dans le dossier de presse. Et des numéros musicaux endiablés, comme dans le  premier volet sorti en 2014. Le script apporte un surcroit de suspense en multipliant les allers-retours entre le monde animé des jouets et celui des enfants en prises de vues réelles qui les manipulent : clash assuré. 
523 personnages sont visibles dans le film. Les héros du premier opus comme Emmet, la rebelle Lucy ou Batman sont toujours là. Mais les auteurs leur ont adjoint quelques nouveaux venus comme une reine qui change tout le temps d’apparence ou un aventurier qui n’a pas froid aux yeux. Ils croisent des gens aussi étonnants que Bruce Willis ou la juge Ruth Bader Ginsburg, venus faire un petit tour au pays des briques. « Sans mauvais jeu de mots, c’est un film qui raconte comment on construit des liens », s’amuse le réalisateur. 
L'équipe n'a pas lésiné sur le nombre de briques numériques utilisées pour que le spectateur se trouve sur un immense terrain de jeu. Une explosion en a réuni plus 1,5 million pour épater le public. « On voulait que les enfants aient l’impression que c’est un monde qu’ils auraient pu construire eux-mêmes ». C’est d’autant plus le cas que les auteurs ont rendu hommage aux fans en les invitant à participer à un concours de construction. On les voit poser avec leurs inventions pendant le générique final." 20mn

Samedi 2 mars 20h30 - QU' EST CE QU' ON A ENCORE FAIT AU  BON DIEU ? Le retour des familles Verneuil et Koffi au grand complet !
"Claude et Marie Verneuil font face à une nouvelle crise.
Leurs quatre gendres, Rachid, David, Chao et Charles sont décidés à quitter la France avec femmes et enfants pour tenter leur chance à l’étranger.
Incapables d’imaginer leur famille loin d’eux, Claude et Marie sont prêts à tout pour les retenir.
De leur côté, les Koffi débarquent en France pour le mariage de leur fille. Eux non plus ne sont pas au bout de leurs surprises…  
On constate donc d’emblée un déplacement de la problématique sociétale entre le Bon Dieu numéro un et le Bon Dieu numéro deux. Autant le premier se centrait, à travers les quatre gendres multiethniques de la famille Verneuil, sur les querelles intercommunautaires et l’idée que le racisme, loin de se réduire au milieu catholique bon teint des beaux-parents, était la chose la mieux partagée au monde, autant le second recolle les morceaux de la famille, confrontée aux dysfonctionnements d’un pays en lequel ils ont perdu toute confiance. LE MONDE
 Cinq ans après l'incroyable succès de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, le réalisateur Philippe de Chauveron revient avec la suite des aventures de la famille Verneuil. Ce second opus est encore meilleur que le premier sorti en 2014. Le scénario cosigné Philippe de Chauveron et Guy Laurent est particulièrement bien écrit. Les répliques fusent. Les rebondissements sont multiples. Certaines scènes comme celle entre un jambon, le chien Clovis et André Koffi sont vraiment drôles. Entre les clichés racistes, les remarques franchouillardes et l'humour, la crête est fine mais les deux scénaristes s'en sortent bien.
Cette fois, Claude (Christian Clavier) et Marie Verneuil (Chantal Lauby) sont de nouveau catastrophés. Leurs quatre filles et leurs gendres veulent quitter la France. Odile et David apprennent l'hébreu pour partir en Israël, Chao et Ségolène rêvent de Shanghaï, Isabelle et Rachid veulent devenir avocats à Alger tandis que Laure et Charles pensent à s'installer à Bombay, où Charles veut faire carrière à Bollywood. André Koffi est tout aussi effondré: sa fille Viviane va se marier avec une femme (Claudia Tagbo). Au passage, on note qu'en Côte d'Ivoire, être lesbienne n'a rien d'évident.
On retrouve avec plaisir Christian Clavier en notaire retraité qui lit Le Figaro Magazineet s'improvise en Stéphane Bern quand il fait visiter à ses gendres les châteaux de la Loire. À ses côtés, Chantal Lauby en grand-mère désespérée est toujours aussi drôle. Comme ses filles et Madeleine Koffi, Marie Verneuil est plus futée que les hommes. Ceux-là en prennent pour leur grade. Claude Verneuil est aussi buté qu'André Koffi. David Benichou (Ary Abittan) est un crétin. Chao Ling (Frédéric Chau) est un pleutre. Charles Koffi (Noom Diawara) se met à pleurer quand il faut aider son épouse."Le Figaro 

Mardi 5 mars 10h30 - LES RITOURNELLES DE LA CHOUETTE Séance court-métrage pour les tout-petits à partir de 3ans
La Chouette du cinéma a rassemblé dans ce nouveau programme cinq histoires à ritournelles :
UN TRAVAIL DE FOURMIS , L'ARBRE À GROSSE VOIX , LA TORTUE D'OR  , L’HUMBLE TAILLEUR DE PIERRE et OÙ VAS-TU BASILE ? 
Les Ritournelles de la Chouette composent ainsi une amusante et délicate exhortation au vivre ensemble dans la simplicité. Écrits comme des chansons à refrain, ces courts métrages offrent aux enfants le plaisir sécurisant de la répétition. Mais ils titillent aussi la curiosité, car, en de légères variations, leurs refrains évoluent avec suspens vers une fin surprenante. Et qui délivre au passage un joli message de sagesse. 
Mardi 5 mars 15h00 - DRAGON 3 LE MONDE CACHE
Mardi 5 mars 20h30 -  ALL INCLUSIVE Une comédie légère du duo de "Camping" et "Disco"
Après le bassin d’Arcachon et le succès de la saga «Camping», Fabien Onteniente a pris la direction de la Guadeloupe pour sa nouvelle comédie ensoleillée, «All inclusive : bienvenue au club». A cette occasion, le réalisateur retrouve, pour la cinquième fois, son complice et acteur Franck Dubosc, lequel a cosigné le scénario et prête ses traits à Jean-Paul Cisse, un célibataire lourd et envahissant, copie lointaine de l’inoubliable Patrick Chirac. Séjournant dans un club de vacances, celui-ci va partager sa chambre avec Bruno (François-Xavier Demaison) qui débarque dans le cadre paradisiaque des Caraïbes, espérant oublier sa rupture brutale avec sa fiancée.
Mais, ce séjour sous les cocotiers ne s’annonce pas de tout repos entre Lulu, la retraitée délurée toujours à l’affût d’un nouveau plan drague, et Edouard Laurent, le directeur du club, incarnés respectivement par Josiane Balasko et Thierry Lhermitte. Deux ex-Bronzés au casting pour un divertissement populaire dans la même veine que «Disco» .

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