Pour tous ceux qui ne l’ont pas encore marqué sur leur agenda, je vous rappelle que c’est ce samedi soir à 20h30 que vous pourrez rencontrer les deux jeunes réalisateurs prometteurs de « NOUS LES COYOTES ». Nous avons organisé une tournée gersoise exceptionnelle avec les salles de Masseube, L’Isle Jourdain et Plaisance: Hanna Ladoul et Marco La Via incarnent la relève et la jeunesse du cinéma français avec ce film sur le rêve américain aujourd’hui. Partis à Los Angeles il y a 4 ans, ils ont réussi avec très peu de moyens à tourner un film indépendant d’une infinie justesse qui reflète la force et l’espoir de la jeunesse. Oui c’est possible: malgré tous les obstacles on peut y arriver, ils y sont arrivés, et ils nous raconteront comment!
Le film de ce soir « THE BOOKSHOP » reflète également cette persévérance à concrétiser ses passions: une jeune femme anglaise fait preuve de courage pour ouvrir une librairie malgré les nombreuses réticences des villageois. Une ode à la littérature et au plaisir de la lecture.
« L’EMPEREUR DE PARIS », que l’on repasse vendredi, s’inscrit dans cette aventure de persévérance et de courage pour monter dans l’échelle sociale. Ici nous sommes sous l’Empire et c’est l’ascension d’un certain Vidocq, brigand condamné aux galères qui va devenir le premier flic de France. Une sorte de « Attrape-moi si tu peux » sous Napoléon! Un film à gros budget comme on en voit peu dans la production française, avec des décors prodigieux qui servent le film et les personnages. Du bon cinéma populaire, historique et burné!
Steve Mc Queen n’est pas seulement l’acteur célèbre des années 70, c’est aussi un réalisateur noir d’aujourd’hui qui a su s’imposer par son talent avec 3 films (« Hunger », « Shame », « 12 years a slave ») tous primés. Il revient avec son dernier opus, un thriller revanchard qui montre encore toute la maîtrise de son art: « LES VEUVES » (jeudi soir).
Enfin lundi, nous partons dans l’Inde d’aujourd’hui à Bombay, où le système des castes persiste et où il est quasiment impossible de mettre des passerelles entre ces différences sociales: on ne se mélange pas entre une bonne et son maître chef d’entreprise. Sauf si l’amour fait irruption! « MONSIEUR » est un film pudique qui en dit long sur la société indienne contemporaine, c’est un voyage qui nous emmène vers la détermination à s’élever et qui nous touche profondément par son humanité. Une émotion avec ce « Cendrillon moderne » à ne pas manquer.