Lyn, Benjamin, Samuel, Hafi sont frères et sœur. Ils ont grandi dans ce pavillon de banlieue. Ils vivent encore dans le quartier. Ils se racontent des petites histoires sur l’époque, sur les mutations de l’espace urbain, sur leur manque de courage, d’envie, de perspectives, sur le racisme de l’un, sur l’ambition de l’autre, sur le chemin à prendre pour ramener les pizzas, sur leur statut de femme et d’hommes.
Ils en oublieraient presque que leurs parents sont morts.
Qu’il faut vendre ou ne pas vendre la maison. Qu’il faut pleurer ou ne pas pleurer. Qu’il faut rire ou ne pas rire. Ils sont comme tout le monde. Ils font ce qu’ils peuvent.
Jusqu’à ce que l’Histoire surgisse au milieu du salon, les saisisse, et leur rappelle qu’ils sont aussi d’une autre ville, d’un autre pays, d’un autre monde.
Cette chronique familiale de banlieusards anonyme balance entre l’intime et le politique, l’humain et l’humour... Poète-anthropologue d’un territoire dont on parle peu ou mal, l’auteur et metteur en scène Baptiste Amann scrute les vies minuscules d’une fratrie, comme autant de fragments de la République.
Entre petits riens et de grands événements, ce récit est le premier d’une trilogie autour d’une inquiétude personnelle de l’auteur : quelle révolution connaîtra le XXIème siècle ?
En partenariat avec Amnesty International
durée 1h50 / tout public / 17€-13€
Photo de Une © Antoine Delage