La Maison Bleue accueillait vendredi soir les bénévoles de l’association Tempo Latino autour du bureau, présidé par Eric Duffau, pour présenter le bilan de l’année 2017 et le festival 2018. Etaient également présents plusieurs élus et partenaires locaux.
La Colombie était à l’honneur l’an passé, sous la houlette de la marraine Consuelo Arbelaez. Puerto Candelaria, la belle surprise, avait ouvert les festivités de quatre jours où se sont succédés sur scène, la 33, Calypso Rose, Richard Bona, Tony Succar & Unity, et Diego El Cigala.
Cette programmation prestigieuse a attiré environ 12 500 spectateurs, et les animations autour du festival (stages de danse…) ont également connu un franc succès.
Financièrement, le déficit de l’ordre de 9 000 €, s’explique par la hausse des coûts artistiques d’une part, la baisse des partenariats privés et des locations d’espaces publics au « barrio » d’autre part.
Les subventions de la mairie et de la communauté de communes seront reconduites. Michel Espié, le maire, a salué le travail colossal de toute l’équipe, se disant fier de la qualité des festivités vicoises. Robert Frayret, président de la Communauté de Communes, a assuré de son côté que les dépenses liées aux déplacements intra-muros et aux transports des artistes seront toujours prises en charge (à hauteur de 35 à 40 000 €), se félicitant de voir ce festival se pérenniser.
2017 est mort, vive 2018 !
Cette année sera celle de la 25ème édition. Car c’est en juillet 1994 que les arènes de Vic ont vu naître le festival de musiques latines et afro-cubaines d’Europe, qui deviendra « ¡ El Único ! ». L’enthousiasme et l’optimisme à toute épreuve des deux Vicois Jean Arnaud et Jean Fitte seront alors porteurs de ce projet colossal et un peu fou, comme le rappellera Eric Duffau. Reconnaissance, respect et convictions scelleront d’ailleurs le trépied de cette édition 2018.
Durant ces vingt-cinq ans, près de deux cents formations de renommée internationale, accompagnées de deux mille musiciens, venues de trente pays, ont forgé l’âme de Tempo, empreinte d’une ouverture d’esprit sans cesse renouvelée et toujours respectueuse de cette diversité. Un métissage culturel musical, joyeux et coloré, constitutif de « l’histoire vivante » de Tempo Latino.
Tout comme l’implication discrète mais sans relâche, dans cette acception, le « duende », des cinq cents bénévoles qui ont commencé à s’activer dans l’ombre depuis des mois déjà, pour que la fête soit belle.
Afro beat, funk, jazz, RnB, soul, reggae, tango pop, rumba, boléro, latin soul, pop music…et salsa bien sûr, seront chargés de pimenter l’ambiance que l’on imagine déjà très chaude, dans et autour des arènes. Eric Duffau reconnait que la programmation cette année a été compliquée, mais le résultat est à la hauteur de ses espérances avec des invités prodigieux. De nombreuses surprises ne manqueront pas d’être dévoilées tout au long du festival.
Philippe Martin aura l’honneur et l’exquise tâche de parrainer cette édition, non pas en tant que président du Conseil Départemental (qui subventionne également le festival), mais comme ami indéfectible, fervent supporter de la première heure. Une aubaine pour celui qui a toujours rêvé de « monter sur la grande scène de Tempo »…
Quant à l’affiche, c’est au célèbre artiste Jean-Paul Chambas, autre fidèle compagnon de route de la scène vicoise, qu’elle a été confiée. Écarté le baiser torride du tango de 2016, place au Pop art et au glamour des années 50, avec bien entendu, les désormais cultissimes talons aiguilles écarlates, façon Almodóvar…
La billetterie de Tempo Latino est ouverte depuis le 1er avril. En ligne sur www.tempo-latino.com.
Tél. 05 62 06 40 40.
Pass 4 jours à 100 € en prévente jusqu’au 30 juin.