Comme nous vous l’annoncions précédemment, ce samedi 18 novembre, en cours d’après-midi, avait lieu dans la salle des mariages, cette épreuve, tant attendue de la « dictée de Claude » chère à notre instituteur retraité, Jean-Claude Ariès, président des amis du musée "Claude Augé".
C’est avec un vif plaisir, doublé d’une soif d’apprendre sempiternelle, qu’un bon nombre de visiteurs de notre commune et des environs, s’était déplacé pour assister à cette épreuve traditionnelle, en hommage à "Claude Augé", l’Illustrateur des Editions Larousse, ancien instituteur lislois.
Jean-Claude Ariès, et ses collaborateurs, dont son épouse, Fernande Ariès, elle aussi institutrice retraitée, en présence de Christine Ducarrouge, conseillère départementale, Francis Idrac, maire et président de la communauté de communes, Jean-Luc Dupoux, adjoint au maire, recevaient ce samedi, pas moins de 123 candidats pour cette 16eme dictée, cuvée 2017, répartis en plusieurs niveaux (juniors de différentes classes, séniors et séniors plus).
L’épreuve :
Une dictée spécifique junior avec des difficultés comme toboggan, stick, marathon, scintiller sur Blanche Neige et Cendrillon, où l’on pouvait voir des accords à respecter, des spécificités de pluriels pour les couleurs (bleus, verts mais orange) et aussi du vocabulaire (mycologues, auspices).
Une dictée sénior et sénior plus (un peu plus longue) avec des difficultés comme échotier, hiéroglyphes, tautologie, schiste, schmilblick, des boit-sans-soif, sur une lettre d’Elise à une amie où l’on pouvait voir aussi des accords à respecter, des verbes conjugués (dictât ou expliquât), du vocabulaire (propos sibyllins, dithyrambique, que peu me chaut, acabit, maîtres-queux couche tard, vins de Beaune ou de Nuits, exhumer), des accords spécifiques (les recettes que j’ai créées… mais j’en ai créé beaucoup ou bien les difficultés se sont succédé, ou encore se sont aussi savamment glissées, quelques bizarreries). De quoi faire hésiter beaucoup de concurrents.
Les dictées rendues, pour être corrigées, Jean-Claude Ariès nous a alors offert son cadeau spectacle habituel, en l’attente des résultats.
Le cadeau spectacle :
Cette année il avait fait venir deux jeunes prodiges, de Fontenilles-commune hors département mais de notre canton-, élèves du Conservatoire de Toulouse, toutes deux avec des voix exceptionnelles, et avec l’une d’elle, jouant en plus de la flûte, à merveille. Ces deux jeunes filles, qui plus est, sont sœurs, élèves de 4eme et 3eme, Alice et Camille Mamar Louis-Dutarn, ont véritablement enflammé l’auditoire, gommant toute l'impatience des résultats, tellement leur niveau était excellent.
Les résultats :
Cependant les concurrents étaient venus pour cela et il a bien fallu les récompenser. Un petit phénomène, dans le bons sens du terme a été Edina, avec seulement une faute, en tant qu’élève de sixième (collège Victor Hugo de Colomiers) dans la dictée junior, et qui par jeu (non comptabilisé), n’a également fait qu’une faute dans l’autre épreuve. A noter qu’une seule personne, concourant pour le lycée, a fait un sans faute.
Pour les classes de 6eme et 5eme c’est Margot Cohen qui a remporté la victoire, pour celles de 4eme et 3eme c’est Lisa Lasserre, pour le lycée c’est Juliette Cohen (la seule à 0 faute) habituée depuis longtemps à ce concours, pour les séniors c’est Véronique Canac et les séniors plus, Françoise Putteman, mais on a aussi pu revoir un brillant habitué, Claude Cosse, qui a fini sur le podium.
De magnifiques cadeaux, ayant trait principalement aux Editions Larousse, ainsi que des coupes ont été remis à ces brillants défenseurs de l’orthographe.
La conclusion :
Rendez-vous a été pris pour l’année suivante, et cette dictée a montré aux défenseurs de l’orthographe, qu’à l’heure du langage « sms », bien des jeunes et des moins jeunes aussi, éprouvent encore du plaisir à bien écrire. Un traditionnel vin d’honneur avec pâtisseries et chocolats, a clôturé cette belle manifestation, organisée, de main de maître par Jean-Claude Ariès et tous ses collaborateurs.