L'avenir des services du SMUR préoccupants

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Quand on sait l'importance de la rapidité des secours, les gersois sont logiquement inquiets des projets de restructuration des services d'urgence

Le 26 octobre, Gisèle Biémouret, Députée du Gers, Franck Montaugé, Sénateur du Gers, Christian Laprébende, Maire d'Auch et Philippe Martin, Président du Conseil Départemental du Gers, ont écrit à la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, afin de l'alerter sur l'évolution dramatique des urgences médicales dans le Gers.
 
Après avoir rencontré les agents des établissements concernés, il paraît désormais inéluctable que les conditions de travail des médecins et des équipes paramédicales, ainsi que celles des patients, vont se dégrader gravement.  
Les menaces de désarmements qui pèsent sur les deux lignes SMUR - Auch et Condom - et les interrogations sur l'efficacité réelle des interventions extérieures au Gers, font courir un risque de « perte de chance » qui n'est pas acceptable pour la population gersoise.
 
En raison du caractère rural et étendu du Gers, la garantie essentielle d’un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes pour tous, ne peut être assurée que par les deux lignes SMUR existantes.   
L'absence actuelle d’implication de l’autorité de tutelle - en l’occurrence l’ARS - et de dialogue avec les différents acteurs locaux, nous contraint à saisir directement la Ministre de la Santé pour qu'elle examine sans délai la situation du Gers, et que l’État remédie à une situation qui n'est plus admissible.

Copie de la lettre adressée à la ministre de la santé

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