« La dégradation des conditions de travail » à l’hôpital est aujourd’hui mise sur la place publique suite à la mobilisation générale des praticiens hospitaliers, des médecins urgentistes de France, des infirmiers, aides-soignants et autre agents du public lesquels rejoignent le 10 octobre le mouvement national des fonctionnaires. C’est du « Du jamais vue depuis 20 ans » selon le président d'Avenir hospitalier, le docteur Max-André Doppia.
L’hôpital de Gimont n’échappe pas à ce contexte où « de nombreux arrêts de maladie sont un indicateur très important sur l’évaluation des risques psychosociaux. La direction ne se pose pas la question de ce qui rend malade », révèlent les déléguées syndicales CGT. Selon ce dernier il y aurait eu « un pic de 31 arrêts maladie » sur les 220 salariés qu’emploient l’hôpital de Gimont et l’EHPAD de St-Hyppolite. « Cela amène les agents des services hospitaliers, ASH, de faire fonction d’aide soignant », s’indignent les responsables syndicaux. Enfin ces dernières soulignent « que les droits des agents en maladie ou porteur d’un handicap sont bafoués ».
Il sera question de tout cela le 9 octobre lors de l’assemblée générale des personnels où il sera décidé des actions à mettre en place sauf si une porte s’ouvre sur « un vrai dialogue social constructif ».