.jpg)
Ce matin 16 septembre dès 10 heures quelques 150 personnes et cinq ambulances s’étaient assemblées devant la polyclinique de Gascogne pour manifester « suite aux graves menaces qui pèsent sur la dernière clinique du Gers ». Une centaine d’emplois pourraient être menacés. « Mais aussi une dizaine d’autres dans les laboratoires, cabinet de kiné, de radiologie, ambulances…le serait tout autant », assurent les représentants de l’Union syndicale départementale de la santé CGT du Gers.
Avant que ne démarre le cortège vers la préfecture, Angèle Léger, représentante CGT de la santé du Gers s’explique sur cette manifestation : « Ils (la direction du groupe Elsan qui gère la polyclinique) attendent que les ordonnances passent pour prendre leurs décisions. Nous avons été reçus par le préfet la semaine dernière lequel n’a pas plus d’info que nous mais il pense que des transactions sont en cours entre l’ARS et le groupe. Tout se passe au-dessus de nos têtes mais nous revendiquons toujours, et c’est une des raisons de note manifestation d’aujourd’hui, de mettre en place une table ronde autour du préfet, l’ARS, le groupe Elsan, le docteur Lange, et tous les intervenants en milieu médical, ambulanciers, radiologues, laboratoires … ».
Une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de ces salariés de la polyclinique lesquels « sont plongés dans une grande angoisse et incertitude sur leur devenir », résument les représentants syndicaux.
