« Tempo Latino c’est créer du développement culturel, économique et celui des valeurs. Mais aussi faire rayonner un sens de l’accueil. Ce n’est pas un festival de plus, c’est le festival », c’est en ces termes que le président, Éric Duffau, ouvrit l’assemblée générale de l’association qui se tenait le 31 mars en soirée dans les locaux du complexe intercommunal de Vic-Fezensac.
Parmi les points développés dans son rapport moral, Éric Duffau mettait l’accent sur les points positifs (70 partenaires du festival, une fréquentation stable, la rigueur sur le poste des dépenses, l’excellent état d’esprit, chaleureux et plein d’engagement, 398 stagiaires danseurs et musiciens …), et négatifs (L’absence d’invités littéraires, les perturbations au niveau sono …). D’ailleurs sur ce dernier point Éric Duffau estime « que c’est du n’importe quoi, qu’il temps de réagir en interdisant de donner des licences de boissons et de stopper de 20 heures à minuit les sonos pendant les spectacles. Nous sommes des acteurs culturels et pouvons poser nos exigences ». D’ailleurs le maire, Michel Espié, abondait dans son sens en estimant « que ce bruit était invivable pour le voisinage et je prendrai, confirme-t-il, les mesures nécessaires qui s’imposent ». Ce dernier précise aussi que l’aire de stationnement de La Pachère sera transformée en un camping avec toutes les commodités sanitaires.
Du côté de la trésorerie, Claude Labarta, sans rentrer dans le détail chiffré des divers chapitres comptables lâcha deux chiffres à savoir que le budget de Tempo Latino est d’environ de 700 000 euros et que le bénéfice 2016 est de l’ordre de 20 000 euros. Au niveau des dépenses le poste sécurité est en augmentation alors que les recettes restent stables au niveau de la billetterie et du maintien des subventions des collectivités locales.
Quant aux projets 2017, c’est évidement l’édition de la 24ème édition du Festival Tempo Latino du 27 au 30 juillet qui sera l’élément majeur mais aussi ses « à côtés » où il s’agira de « faire découvrir de nouveaux producteurs, de rénover la signalétique en lui donnant les couleurs du pays des artistes invités, d’aménager le parvis des arènes, et de recevoir FR 3 et le grand reporte Bertrand Edel (Faut pas rêver) lequel réalisera un reportage sur le territoire vicois ».
Et c’est le secrétaire, Jean-Claude Barthe, qui concluait cette assemblée en apportant des félicitations très appuyées aux 500 bénévoles et 80 correspondants « qui offrent le meilleur d’eux-mêmes ». Ce fut ensuite le moment de dévoiler l’affiche de Tempo latino 2017.