Même si la période actuelle n’incite pas les jeunes agriculteurs à l’optimisme, les JA gersois cultivent l’humour et la dérision.Ils l’ont démontré dans la présentation de leur assemblée générale ce mardi au théâtre des Carmes de Condom. Le président Benjamin Constans devait accueillir les personnalités présentes dont le maire, président de la CCT Gérard Dubrac et les nombreux élus du conseil départemental ou de la Région.Après la présentation des différents rapports, c’est une table ronde qui a permis aux quatre intervenants de prendre tour à tour la parole pour s’exprimer sur différents sujets sur le thème de l’Europe.
Les installations de JA en baisse
Premier constat, alors que le nombre de jeunes qui reprenaient une exploitation ne cessaient de croître depuis plusieurs années, 2016 a vu à peine 50 nouveaux jeunes agriculteurs s’installer sur le territoire gersois. Les causes sont sans aucun doute multiple entre autre l’attente des nouvelles dispositions concernant les aides financières qui doivent être plus favorable. Mais les crises qui se succèdent dans le domaine des élevages avicoles ont sans aucun doute pesé dans la décision des jeune de s’engager dans un avenir ou la visibilité est quasi nulle dans l’évolution de certaines filières.
Si 40% des installations se sont faites dans le domaine des grandes cultures, le bio attire toujours les jeunes avec une progression de 10%.
Europe-État-Région
Basile Faucheux administrateur national des JA avait fait le déplacement depuis le Loiret pour participer aux travaux des gersois et participer à la table ronde. Il devait mettre en avant le rôle moteur des jeunes, mais aussi la différence entre les territoires.A ses côtés trois élus gersois : Gérard Dubrac,maire de Condom, Michel Baylac, viticulteur maire de Roquelaure et William Villeneuve,maire de Peyrusse Grande ancien président national des JA. Les jeunes présents dans la salle ont été invité à suivre leurs aînés dans l’engagement pour la gestion du territoire.
Si l’Europe reste un « coupable idéal », les JA ont fait remarquer que les représentants français au niveau européen ne ont pas étranger aux normes qui sont imposés sur le territoire aux agriculteurs.