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Comme l'an passé, La Mirandaise aura droit aux honneurs du Salon de l'agriculture qui se tiendra cette année du 1er au 5 mars à Paris.
Une équipe formée de sept élèves - Alisson Saint-Aguet, Déborah El Ouajdi, Ludivine Messaoudi, Mandy Marin, Arnaud Pérès, Jérémy Laudet et Quentin Couget - accompagnera "Hilda", 5 ans, et sa velle "Mangouste" qui fera ses 6 mois au moment du salon.
En attendant, sous la houlette de Stéphane Bousquet, on prépare fébrilement ce moment. Concours pour l'animal mais aussi pour les élèves. Tous affronteront les membres du jury à travers différentes épreuves. La motivation est forte car il s'agit de faire au moins aussi bien que l'an passé où le lycée de Valentées avait décroché un deuxième prix.
Le Conseil départemental suit de près cette opération et l'encourage en participant à son financement à hauteur de 1200€. Francis Dupouey, conseiller du canton Mirande-Astarac s'est d'ailleurs rendu la semaine passée au lycée où il a rencontré le proviseur Joseph Gestin, les élèves et leur professeur.
Francis Dupouey a rappelé que la race mirandaise avait failli disparaitre à tout jamais, mais que la volonté politique et la démarche de sauvegarde de races locales du lycée ainsi que le concours de quelques éleveurs avait permis aujourd'hui de stabiliser le troupeau. Mais il reste encore beaucoup à faire surtout au niveau de la communication car la Mirandaise, autrefois appelée Gasconne aréolée, peine à trouver des débouchés. D'excellente qualité gustative indéniable, elle a fort à faire face aux limousines et charolaises beaucoup plus "rentables" . La Mirandaise fait encore partie des races à faible effectif, peu d'éleveurs s'y consacrant. Le salon est donc une vitrine pour le lycée mirandais mais aussi pour l'une de ses productions phare La Mirandaise. En attendant, les élèves préparent Hilda et Mangouste pour le tapis rouge, car le jour venu il s'agira de bien défiler, se montrer aimable, recevoir les caresses sans sourciller, s'adapter au milieu sonore du salon, garder son calme en toute circonstance. Les éleves eux auront à préparer au mieux les deux représentantes de la race, en faire des stars et en exécuter une présentation bilingue impeccable. La concurence sera rude entre les lycées pour décrocher le trophée.
En raison de la crise agricole et des problèmes sanitaires de grippe aviaire, il n'y aura pas de stand du Gers cette année à la Porte de Versailles mais, soulignait Francis Dupouey le Conseil départemental soutiendra financièrement les producteurs et éleveurs gersois qui se rendront à Paris porter les couleurs du Gers.
