Mercredi soir à la salle communale de Monlézun avait lieu un débat sur les nouveaux compteurs Linky animé par René Castagnon président du cercle citoyen 32 avec la participation de Christian Bordes ostéopathe sensibilité électro magnétique et Jacques Boutet chargé de développer les aspects juridiques.
Plusieurs questions constituaient la trame du débat : pourquoi ces nouveaux compteurs, sont-ils un premier pas vers la société hyper connectée, incidences sur notre santé, sur notre vie privée, sont-is véritablement un progrès, à quel prix, pouvons nous refuser l'installation de ces compteurs, que deviendront les 35 millions d'anciens compteurs?
On ne peut qu'être interpellé par le fait que certains pays comme l'Allemagne, l'Autriche rejettent ce programme pour les particuliers. En France, de nombreuses communes et des villes importantes comme Bagnolet, Bondy, Caen, Melun et peut-être Paris aux dernières nouvelles refusent les nouveaux compteurs.
Plusieurs motifs graves qui justifient ces refus au nom du non respect de la vie privée (les compteurs communiquants peuvent capter d'innombrables informations).
Au niveau de l'économie; il est question d'un coût de 9 milliards d'euros. Pour ce qui est de la santé; les spécialistes se demandent quel sera l'impact du cumul entre les micro-ondes générées par 300;000 capteurs relais istallés sur tout le territoire et les courants porteurs en ligne généres au sein de nos habitations.
Depuis 2013 l"agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'environnement et du Travail met en garde les parents sur une exposition permanente des enfants aux radiofréquences. Devant de telles interrogations il semblerait naturel, au nom du principe de précaution, de réfléchir et de s'assurer de l'innocuité du système imposé. Après les exposés des deux intervenants de nombreuses questions ont fusé de la salle. Le débat est ouvert et nombreux y participeront.