Vivadour le bon et le bio

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Devant la crise la diversité de sa production animale lui permet de faire face

Le groupe coopératif VIVADOUR tiendra le 7 décembre prochain son assemblée générale à Riscle, mais avant cela le pôle productions animales se réunissait  vendredi salle André Beaudran à Mirande ou malgré un contexte général morose, un vent d'optimisme souffle délibérément sur cette section tournée vers l'avenir. 

La présentation d'un film de 35 mn dont le tournage s'est effectué cet été auprès de 10 éleveurs récents investisseurs des filières volailles, palmipèdes et bovines était là pour en faire foi.

Le bon et le bio

Surfant sur l'image de la qualité Gers la coopérative qui a installé 80 bâtiments de poulets Label Rouge Fermier en trois ans souhaite en mettre 30 en place chaque année et de répondre ainsi aux besoins des abattoirs de Saramon et Condom. En trois ans, 80 bâtiments de poulets Label Rouge Fermier du Gers ont été construits, l'objectif étant d'en construire 30 par an dans les prochaines années afin de répondre aux besoins des abattoirs de Saramon et Condom

Pour sa filière foie gras la coopérative est à la recherche d'éleveurs de prêts à gaver afin de remplacer les arrêts d'activité imposés par les nouvelles normes de biosécurité en élevage.                                   

Coté Bovins la coopérative affiche la volonté d'installer dans un avenir proche de nouveaux éleveurs spécialisés dans la production de veaux sous la mère à forte valeur ajouté. La coopérative est d'ailleurs entrée au capital de société JUCLA basée à St Gaudens, un chevillard, spécialiste du veau pour les boucheries traditionnelles de la région Toulousaine. Ces actions espère-t-on, entraîneront une démarche de revitalisation des zones de coteaux du Gers ou l'élevage bovin ne cesse de disparaître.

Une nouvelle offre aux éleveurs

 Aux neuf productions sécurisées, sous signe de qualité,  proposées aux jeunes agriculteurs ou aux agriculteurs en recherche de diversification. La coopérative offre désormais une nouvelle possibilité via un partenariat avec la société Cocorette basée à Montauban, l’installation d’unités de production d’œufs de consommation alternatifs (bio et label rouge) par la création d’une dizaine d’élevage dans les 3 prochaines années.

Plus de 300 personnes ont assisté aux débats menés par Christian Laforêt (Président des Productions Animales), Christophe Terrain (Président du Groupe Coopératif VIVADOUR), Jérôme Candau (Directeur des Productions Animales), Philippe Blachère (Directe de la DDT du Gers), Bernard Malabirade (représentant le Président de la Chambre d’Agriculture du Gers).


Quelques indications chiffrées sur l’exercice écoulé : Les trois grands axes de productions animales : palmipèdes à foie gras (production et transformation), volailles fermières du Gers et poulet standard, production bovine ont généré un chiffre d’affaires de 138 M€ avec 529 éleveurs soit 30% du CA du Groupe Coopératif VIVADOUR.

De l’exercice marqué par l’influenza aviaire on retiendra que la coopérative a subi une perte financière de plus d’un million d’euro suite aux tris mois de vide sanitaire (500 000 € de perte pour les activités amont palmipèdes, 250 000 € de perte sur l’outil de transformation de foie gras « Fleurons de Samatan », 250 000 € pour les activités de vente d’oisons 1 jour et volailles) sans avoir perçu à ce jour aucune aide de l’Etat . Malgré cela l'exercice permet de dégager un résultat net positif sur les activités animales (+ 199 000 €) grâce aux bonnes performances des activités volailles et bovines.

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