La joie qui s’affichait sur le visage de Laurence Lassus et de Chloé Trémouss, (qui dirigent l’École de danse de Nogaro) à la fin du spectacle du vendredi 2 septembre était bien méritée. N’hésitons pas à parler de spectacle grandiose, car, la surface de la scène – les arènes – le grand nombre d’acteurs danseurs – plus de 240 – le méritent sans aucun doute. L’installation, avec un grand rideau noir qui coupait les arènes aux deux tiers, le faux plancher, les barres lumineuses, les spots, la régie son, la régie lumière, tout cela a demandé une préparation longue et minutieuse. Sans oublier les nombreux costumes pour chaque danseuse, dont les parents se sont chargés.
Voyage dans l’espace
Le thème, raconté par une voix dans les hauts-parleurs, était parfaitement clair : le voyage d’un jeune homme à travers l’espace et sur la terre et les rencontres qu’il y fait. Une histoire qui faisait le lien entre une quantité de tableaux avec des évolutions d’ensemble des petites et des grandes danseuses. Le public était très nombreux et occupait, bien avant l’heure, la tribune principale jusqu’en haut.
Un danseur vedette
Pour jouer le jeune voyageur, les dirigeantes ont fait le choix, judicieux, de Jason Harduya. Il évolue avec un naturel parfait et exécute tous les mouvements sans effort apparent, avec fluidité et à la perfection, sans l’allure efféminée que l’on voit parfois chez les danseurs. Ses partenaires féminines, dans les quelques duos du spectacle, sont à la hauteur : celle qui jouait une rose, celle qui jouait un serpent et celle qui jouait un renard.
Et il y a un signe de succès qui ne trompe pas dans une telle entreprise : le sourire des danseuses, que l’on distingue souvent sur les photos.
Bref, un spectacle de classe, très riche en tableaux différents, qui a mis en valeur petites et grandes danseuses. À noter qu’il n’y avait pas que des danseuses : on a vu deux petits garçons au début du spectacle et un jeune homme par la suite…Et l’on a pu voir aussi évoluer les deux dirigeantes à plusieurs reprises au cours du spectacle.
Une salsa endiablée
Nous n’oublions pas l’intermède inattendu qui est venu se greffer agréablement sur le thème du spectacle : une salsa endiablée par l’association « Salsa Campo » de Saint-Mont, qui a eu, elle aussi, beaucoup de succès.
Bref, cette réussite est visiblement le résultat de beaucoup de travail – il a fallu trois mois de préparation. Mais le travail n’aurait pas suffi, il a fallu beaucoup d’imagination et de trouvailles artistiques pour un tel résultat. Dirigeantes, danseuses, danseurs et bénévoles méritent bien les bravos et les applaudissements.