Dans le cadre de cette fête annuelle du Saint-Mont la visite de la tonnellerie de l'Adour est incontournable. Installée a Plaisance depuis 16 ans l'entreprise fabrique 4200 barriques environs annuellement dont 80% sont destinées a l'exportation vers les U S A, le Chili, l'Australie principalement. Fabriquer des barriques est un travail complexe qui exige une grande habileté manuelle, une connaissance du bois, bref un métier d'art. Métier d'art en effet car si les formes et les contenances sont identiques, le chauffage demandé par chaque client varie en fonction de ce qu'il veut obtenir de son vin. Il n'y a donc pratiquement pas de stock et les commandes ne débutent qu'a partir de la véraison de le vigne quand la récolte peut être évaluée, l'activité est alors a son maximum vers le fin d'été pour fabriquer les barriques a partir des merrains de chênes Français pédonculés ou sessiles provenant des forets du centre de la France. Ce chêne est utilisé par environs 75% de la fabrication mondiale tant sa qualité dépasse celle de tous les autres qu'ils soient Européens ou Américains. Les merrains servant a la fabrication des barriques sont obtenus par la fente du bois dans le sens de son fil, par un métier la merranderie, indispensable a la tonnellerie. Cinq M3 de chêne donnent un M3 de merrains, ceux cis sont rangés a l'extérieur a l'air et a la pluie pendant au moins une année ( cinq maximum) avant d'être travaillés par assemblage ,cerclage, chauffage pour en faire une barrique qui après est poncée est identifiée pour avoir un suivi complet. Philippe Fitan à expliqué tout cela a des groupes de visiteurs qui se sont succèdes dans l'entreprise durant deux journées. Une barrique a un coût d'environs 650€ faite avec du chêne Français, 500€ avec du chêne Européen, 350€ avec de l'Américain. Les barriques destinées a recevoir de l'alcool en l’occurrence l'armagnac sont faites avec du chêne de la région presque par chauvinisme, mais aussi parce qu'il est d'excellente qualité. Les visiteurs ont posé de nombreuses questions preuve qu'ils n'était pas venus pour juste passer un moment.
Marcel Lavedan