Dans le cadre du programme ACTEE +, la CCBL a candidaté au projet de recherche-action RACINE, qui vise à étudier l’adaptabilité aux surchauffes estivales des écoles.
Le groupe scolaire de MAUVEZIN a été lauréat au niveau national parmi 15 sites.
Il a été équipé le 5 juin dernier de capteurs de température et d’énergie pour faire dans un premier temps un état des lieux. L’expérimentation prendra fin en novembre 2026 et permettra de proposer la mise en œuvre de démarches lowtech : des solutions simples et efficaces qui réduisent la dépendance aux systèmes énergivores comme la climatisation.
Parmi les actions testées : protections solaires passives (stores, végétalisation, brise-soleil), amélioration de la ventilation naturelle, utilisation de matériaux biosourcés et locaux, optimisation de la gestion thermique des bâtiments, sensibilisation et implication des usagers, etc.
Vagues de chaleurs dans les écoles, pourquoi s'y intéresser ?
Les prévisions climatiques anticipent un étalement du risque caniculaire sur les mois de classes. D’autres facteurs peuvent provoquer une surchauffe comme une isolation thermique souvent insuffisante, une forte exposition au soleil (toitures, surfaces vitrées), une ventilation inadaptée, etc.
Ces phénomènes peuvent amener des problématiques de surchauffe, ayant pour conséquence l’inconfort des usagers. Les enfants sont particulièrement exposés à ces risques :
- D’une part car leurs capacités de thermorégulation (capacité du corps à maintenir une température acceptable) ne sont pas aussi développées que celles d’un adulte.
- D’autre part car ils ont moins tendance à exprimer leur inconfort thermique.
- Enfin, l’augmentation des températures dans les salles de classe entraine de moins bons résultats scolaires.