Le président du syndicat A.A.T du Gers, Fabien Diaz, le dit sans détours : « Bientôt les patients seront transportés dans des bétaillères au profit des grands groupes. On se bat pour nous mais aussi pour les assurés ». Une déclaration faite cet après-midi lundi 19 mai sur la place de la libération d’Auch, lieu de rendez-vous des taxis après l’opération escargot, les rencontres avec la CPAM et le secrétaire général de la préfecture.
Ils étaient une trentaine avec l’appui de taxis de Lourdes et Tarbes a clamer « l’injustice qui les frappe avec cette nouvelle convention et avec aussi la concurrence des VTC, (Voiture de transport avec chauffeur). Il s’agit pour la CPAM de contrôler les dépenses qui connaissent une forte hausse depuis ces dernières années.
Le bras de fer est maintenant lancé entre la CPAM et les artisans taxi lesquels redoutent « une coupe drastique de leurs revenus qui pourrait face à l’impunité des plateformes VTC induire des fermetures d’entreprises de transports sanitaires ».