La chronique de Neyla : le Château de la Reynerie, un joyau oublié du patrimoine toulousain

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Neyla Dahrouch, gersoise étudiante en journalisme passionnée, vous invite chaque dimanche à découvrir les trésors de la Ville Rose.

Chaque semaine, elle vous emmène dans un voyage au cœur de Toulouse avec des interviews, des explications sur l'histoire des lieux emblématiques et des anecdotes qui révèlent l'âme de la ville.

Un focus spécial met en lumière un coin incontournable du Gers, en écho au lieu toulousain exploré, pour créer un lien entre leur histoire commune ou leurs spécificités.

Le Château de la Reynerie : un joyau oublié du patrimoine toulousain

Le château de la Reynerie a été construit entre 1781 et 1783 par Guillaume Dubarry, receveur général des finances de la Généralité de Toulouse. Conçu comme une résidence d’été, il adopte un style néo-classique inspiré des villas italiennes. Son parc, aménagé à la française, comprenait autrefois des allées symétriques, des bassins et une vue dégagée sur la vallée de la Garonne.

« C’était un véritable bijou architectural au cœur d’un écrin de verdure », explique Jean-Michel, 71 ans, retraité et guide touristique local. « On venait ici pour les fêtes de la haute société toulousaine, mais aussi pour simplement respirer l’air pur, loin du tumulte de la ville. »

En 1952, la mairie de Toulouse en devient propriétaire et transforme progressivement les terres environnantes en un quartier de logements sociaux dans les années 1960-1970. Classé monument historique en 1963, le château est cependant laissé à l’abandon et fermé au public en raison de son état de dégradation.

Malgré cela, le parc demeure un lieu de vie prisé par la plupart des habitants du quartier d’après certains : « Malgré tout, il est encore beau le château. On peut toujours profiter du calme dans le parc ce n’est pas très rempli étant donné la grandeur de l’espace vert dans ce quartier. Mais j’espère qu’un jour, on pourra y entrer à nouveau. »

Pour beaucoup d’habitants, le château de la Reynerie est plus qu’un monument. Il est le témoin silencieux d’un quartier qui a évolué et d’une population attachée à son cadre de vie.

Au cœur du patrimoine historique et culturel du Gers : le Château de Lavardens

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Tous deux classés « monument historique » dans les années 60, l’un, autrefois abandonné, est aujourd’hui un lieu d’attractivité nationale, tandis que l’autre est désormais à l’abandon.

Le château de Lavardens trouve ses origines au 12e siècle lorsqu’il sert de place forte aux comtes d’Armagnac. Détruit partiellement au 16e siècle, il est reconstruit au début du 17e siècle sous l’impulsion d’Antoine de Roquelaure, maréchal de France et proche d’Henri IV. Son architecture mêle influences médiévales et Renaissance, avec des galeries suspendues et un jeu d’escaliers monumental. Après avoir été laissé à l’abandon au 19e siècle, il est sauvé de la ruine en 1961 par des passionnés du patrimoine. Classé monument historique en 1961, il est aujourd’hui un espace culturel accueillant expositions et événements artistiques tout au long de l’année.

Texte et photos : Neyla Dahrouch

Photo-titre : Tourisme Gers 

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