Forte mobilisation pour éviter une fermeture de classe

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Le maire développe des arguments non contestables

Rassemblement pour la sauvegarde d’un poste d’enseignant à l’école de Montesquiou

Le 11 février, un important rassemblement s’est tenu devant l'école élémentaire de Montesquiou, où la communauté locale, déterminée, s'est unie pour défendre le maintien d’un poste d’enseignant. Ce rassemblement a vu l’engagement des parents d'élèves, des élus, ainsi que des citoyens attachés à l’avenir éducatif des enfants et à la pérennité de l’école dans le village.

Des représentants des parents et des élus locaux, incluant des sénateurs, des députés et des conseillers régionaux, ont été reçus par l'inspecteur d’académie pour exprimer leurs préoccupations concernant cette fermeture potentielle. Leur objectif : faire entendre les voix de la communauté et obtenir une révision de la décision.

Un enjeu vital pour le développement local :

Lors de cet événement, Étienne Verret, maire de Montesquiou, a pris la parole pour exprimer ses inquiétudes face à la fermeture d'une classe. "Nos écoles rurales sont un moteur pour l’avenir de nos territoires. Cette décision risquerait de nuire gravement à notre dynamique locale," a-t-il souligné, insistant sur l’importance de préserver les services publics en milieu rural.

Le maire a rappelé que Montesquiou bénéficie de labels d’importance, tels que "Petite Ville de Demain" et "Bourg centre Occitanie", obtenus grâce à un travail de fond et un fort engagement des élus pour améliorer la qualité de vie et les infrastructures de la commune. Fermer une classe serait une contradiction par rapport aux efforts engagés pour développer la commune et attirer de nouvelles familles.

Impact sur la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves :

La suppression d’un poste d'enseignant entraînerait une surcharge de travail pour les enseignants, notamment en raison de l’organisation de classes à plusieurs niveaux. "Comment gérer des classes mixtes avec plus de 20 élèves répartis sur cinq niveaux différents ?" a interrogé le maire. Une telle réorganisation risquerait d’amoindrir la qualité de l’enseignement, car il devient difficile d’assurer une attention individuelle pour chaque élève dans des conditions de ce type.

En outre, la charge de travail des enseignants serait alourdie, et en cas d'absence, la gestion d’une classe de 45 élèves deviendrait une tâche bien plus ardue. Cela aurait pour conséquence une diminution de la qualité des cours et un épuisement accru des enseignants.

La situation des jeunes enfants, notamment les élèves des Très Petites Sections, serait également préoccupante. Avec des classes déjà bien remplies, accueillir de jeunes élèves dans de bonnes conditions deviendrait une mission complexe. Cela risquerait de compromettre leur développement et leur entrée dans l’univers scolaire.

L’égalité des chances mise en péril :

L’une des préoccupations majeures soulignées par le maire est l’équité territoriale. "L’école doit être un lieu d’égalité des chances, quel que soit le lieu de résidence de l’élève. Fermer une classe, c’est rendre l’accès à l’éducation plus difficile pour nos enfants," a affirmé Étienne Verret.

Dans les zones rurales, l'école est souvent un des seuls services publics accessibles. Réduire l'offre scolaire revient à accroître les inégalités d'accès, notamment en allongeant les distances à parcourir pour les familles. "L’école doit rester un lieu d'égalité pour tous, et non un privilège réservé aux zones urbaines," a ajouté le maire.

Un choix qui compromet le futur du territoire :

La fermeture d’une classe pourrait également nuire à la dynamique de développement de la commune. "Dans un contexte de construction de logements sociaux et de projets immobiliers, fermer une classe enverrait un message négatif aux familles potentielles," a expliqué Étienne Verret. Cela compromettrait les efforts pour attirer de nouvelles familles et maintenir une population stable dans la région.

L’école doit être un élément central de tout projet de développement local, et sa fermeture serait une mauvaise nouvelle pour l'attractivité du territoire. "Au lieu de fermer une classe, il serait préférable de renforcer l’offre éducative pour soutenir le développement de notre commune," a conclu le maire.

Un appel à l’action pour protéger l’avenir de nos enfants :

En somme, la mobilisation de la communauté de Montesquiou est claire : la fermeture d’une classe serait une erreur stratégique, tant pour l’éducation que pour l’avenir du territoire. L’école, en tant qu’institution fondamentale, doit être un levier pour le développement local et un outil d’égalité des chances pour tous les enfants, qu’ils soient urbains ou ruraux.

La décision de fermer cette classe ne doit pas être prise à la légère, et la communauté de Montesquiou espère vivement que les autorités réévalueront cette mesure en tenant compte des répercussions à long terme pour les enfants, les enseignants et l’avenir de la commune. Il est temps de faire en sorte que l’école reste un pilier pour la société de demain.

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