Chaque 2 février, un étrange phénomène se produit dans les cuisines du monde entier : des individus normalement pacifiques se munissent d'un poêle, se retroussent les manches et se livrent à un exercice de haute voltige gastronomique. Leur mission ? Faire sauter une crêpe sans qu'elle ne finisse collée au plafond, sur le sol, ou pire… sur la tête du chat.
Mais pourquoi diable cette tradition ? Revenons un peu en arrière. Avant que la Chandeleur ne devienne la fête officielle des gourmands, les Romains célébraient déjà un certain Lupercus, dieu de la fertilité, en se promenant avec des flambeaux (probablement pour éviter de s'emplafonner dans un mur en pleine nuit). Puis, au Ve siècle, le pape Gélase Iᵉʳ eut la brillante idée de distribuer des crêpes aux pèlerins arrivant à Rome. Un geste généreux qui, avouons-le, a probablement évité bien des révoltes affamées.
Les crêpes, avec leur forme ronde et dorée, symbolisent le soleil et le retour des beaux jours. Mais elles sont aussi le prétexte parfait pour tester ses talents de jongleur. Autrefois, on disait qu'il fallait faire sauter la première crêpe en tenant une pièce d'or dans la main gauche pour s'assurer prospérité et chance. Aujourd'hui, on se contente de prier pour qu'elle ne termine pas en accordéon au fond de l'évier.
Et puis, il y a la question existentielle : sucre, chocolat, confiture ou caramel ? Un dilemme qui peut diviser des familles entières et provoquer des débats plus houleux qu'une campagne électorale.
Et vous ? Comment c'est passée cette soirée de la chandeleur ? Si cela vous dit , envoyez nous le récit de votre soirée et nous choisirons les meilleures que nous publierons !
Allez Ouste ! Et que ça saute !!