Exposition d’art à Toulouse : une sculptrice gersoise au cœur de l'événement

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Neyla Dahrouch, gersoise étudiante en journalisme passionnée, vous invite chaque dimanche à découvrir les trésors de la Ville Rose.

Chaque semaine, elle vous emmène dans un voyage au cœur de Toulouse avec des interviews, des explications sur l'histoire des lieux emblématiques et des anecdotes qui révèlent l'âme de la ville.

Cette semaine, exceptionnellement, Neyla met en lumière un artiste du Gers qui fait rayonner son talent à Toulouse.

 À l'affiche : une interview exclusive où l'artiste partage son projet actuel et ses projets à venir.

Exposition d’art à Toulouse : une sculptrice gersoise au cœur de l'événement

Depuis le 6 janvier, l’exposition « Voyage en trois dimensions » attire les amateurs d’art à Toulouse et se poursuivra jusqu’au 31 janvier. Cette rencontre artistique réunit le photographe Joël Arpaillange et trois sculpteurs : Mylène Marti, Thierry Ichard, et Béatrice Fernando. Plus qu’une simple exposition, cet événement se distingue par sa cause solidaire : 30 % des ventes sont reversés à l’association The Hope of Princess Manon, dédiée à la lutte contre la leucémie.

 

Zoom sur Béatrice Fernando, sculptrice gersoise, forte de trente années de passion et de créativité.

Quel est le thème de cette exposition ?

Le thème de l'exposition est le voyage, une thématique qui inspire profondément le photographe Joël Arpaillange. C'est d'ailleurs lui qui m'a invitée à rejoindre cet événement, connaissant mon travail axé sur cette même idée. Je crée des pièces qui me rappellent ce que j’ai vu lors de mes propres voyages. Celles qui me tiennent à cœur sont mes dernières petites pièces : des vaches nubiennes que j’ai rencontrées lors de mon voyage en Égypte.

Quels matériaux avez-vous privilégiés dans cette exposition, et pourquoi ?

Je crée mes sculptures avec mon propre mélange, qui n’a pas besoin de four et durcit facilement à l’air libre. C’est un mélange entre béton et plâtre, que je dose de manière spécifique, ce qui me permet de modeler et sculpter facilement mes pièces. Ce mélange est mon secret pour construire mes œuvres. Ensuite, il y la patine qui fait la sculpture, on s’amuse avec les pigments, les acides… Je privilégie vraiment le rendu que donne une patine, c’est ce que je préfère.

Comment organisez-vous votre travail pour préparer vos expositions ?

Je travaille souvent par séries ce qui me permet d’avoir toujours des pièces en stock. Dès que je rentre de voyage, je crée de nouvelles séries. C’est pour cela que j’ai accepté d’exposer, car j’avais des œuvres déjà prêtes. Ainsi, le temps de création dépend des dimensions des sculptures : il faut compter environ un mois pour les plus grandes. En général, je crée une pièce par mois.

Quels sont vos prochains projets après cette exposition ?

J’ai une exposition prévue l’été prochain. J’ai également reçu des propositions pour exposer dans des galeries d’art, notamment à Gimont, Bordeaux, et Nîmes. Je vais également travailler sur le thème du poisson et collaborer prochainement avec André Cabannes, qui s’occupe des corridas. Je vais exposer sous les arènes de Vic, en juin pour les fêtes de Pentecôte, avec un thème spécial taureau.

Rendez-vous cet été pour la prochaine édition du festival de sculpture « Avoz’Art » présidé par Béatrice Fernando.

Texte et photos : Neyla Dahrouch 

 

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