Voilà un duel bien déséquilibré… du moins sur la papier. D’un côté, une formation de Pont-Long qui, depuis le début de cet exercice croque ses adversaires les uns après les autres ; de l’autre, une équipe nogarolienne qui va devoir se battre avec ses armes pour sauver le club dans ce championnat.
Avec deux matchs reportés depuis le début de l’hiver, Nogaro s’est vu chuter en dernière position. Mais rien d’inquiétant pour les entraîneurs Claude Marson et Cédric Jacob, car malgré les déconvenues et des scores négatifs, Nogaro fait montre d’envie, de discipline, et d’engagement à chacune de ses sorties. Comme le week-end passé à Léguevin où, pourtant, ils se sont inclinés (20-6).
Le sévère 47-25 encaissé le 13 octobre en match aller ne hante pas les esprits des joueurs de l’AAN. Ce dimanche, c’est une autre formation qui va accueillir le gros morceau de la poule. Un club de Pont-Long que connaît bien Cédric Jacob.
- Cédric Jacob, comment se comporte votre groupe à la veille de recevoir le leader ?
- On a toujours des problèmes d’effectif. À Léguevin, nous avons joué à 18. donc c’était compliqué de jouer chez le deuxième. Mais avec Claude Marson, nous sommes très contents des gars qui n’ont pas baissé les bras… Il va falloir une grosse solidarité jusqu’à la fin de la saison, comme ce fut le cas à Léguevin.
- Cette équipe de Pont-Long sera favorite dimanche. Quel discours tiendrez-vous à vos joueurs ?
- Pont-Long, il y a plus de douze ans, avec mon ancien club, je les avais joués en finale du Béarn. Tout le monde nous voyait perdants, et en fait… on a gagné parce qu’on avait montré un grand coeur, une grosse vaillance en défense, on avait sorti les crocs, et du coup on les avait retournés. Donc je vais essayer de tenir le même discours ce week-end. Nous, on a rien à perdre. On montrera nos valeurs.
- De toute façon, ce ne serait pas catastrophique pour l’AAN de s’incliner face à eux, non ?
Le maintien ne va pas se jouer ce dimanche. Mais c’est quand même un match à huit points, vu leur invincibilité à ce jour. On ne se voit pas gagnant, ni perdant, on se voit juste en une équipe qui a envie de faire un gros match. On sait qu’il y a des équipes qui nous craignent parce qu’on peut en surprendre quelques uns.