Timide rentrée sociale

Timide rentrée sociale

Selon la police ce sont 300 personnes et pour les syndicats le décompte est de 500 manifestants qui ont participé au mouvement de grève lancé par l’intersyndicale. Le rendez-vous était fixé ce mardi 7 octobre en milieu de matinée devant la préfecture, lieu où les responsables syndicalistes ont tenu leurs discours qui avaient pour cible l’augmentation générale des salaires, l’abrogation de la loi Retraite, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, le financement des services publics.

«Il y a eu un hold-up démocratique, on attend la déclaration du premier ministre sans illusion. Nous sommes très attentifs aux réponses de nos revendications », avance Eric Cadoré, Conseiller Régional et secrétaire général du PCF 32. De son côté Paul, retraité, manifeste « pour que les urgences sociales soient prises en compte » alors qu’un ancien syndicaliste redoute « que les reculs sociaux risquent de s’aggraver avec le soutien du RN ». Quant à la dizaine de lycéens présents à la manifestation ceux-ci estiment « qu’ils sont bien concernés par cette manifestation car il s’agit de stopper la montée en puissance du RN qui ne tient pas compte des valeurs républicaines ». Du côté de l’enseignement, les professeurs sont « sidérés par la nomination d’une ministre qui ne connait rien à l’Éducation nationale ».

De retour sur la place de la Libération après avoir marché dans les rues d’Auch, la manifestation se dispersera sur un chant de l’organisation étudiante « Le poing levé ».

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