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Photo : Bruno Delfino ( guide-animateur ) joue le personnage de Clint Morricone.
Ce dimanche, quelle aventure au Musée Campanaire, malgré la pluie, le vent, les bourrasques, un cavalier apparaît sur la place de la mairie, Clint Morricone avec son harmonica, son chapeau, sur son cheval, s'approche ( cela entre deux averses, une vraie chance ).
Le regard étonné et ravi des enfants tous très enthousiastes, une histoire préparée et réalisée par les deux guides animateurs Bruno Delfino et Lucie Bourhoven,( avec la participation et le soutien de l'Association des Amis du Musée). Depuis plusieurs jours déjà, ils préparaient cette toute nouvelle animation, dont le thème est le Far West. S'inspirant de l'univers de Sergio Lone, dans lequel on retrouve des films tels que ( Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l'Ouest....) avec l'acteur bien connu Clint Eastwood, et la musique associée du maestro Ennio Moricone.
L'ambiance du musée a légèrement changée d'aspect, d'un côté le saloon, de l'autre une belle réalisation picturale de Lucie, avec un sombre cavalier qui arrive à l'horizon, se détachant sur un fond d'immenses montagnes, d'une lumière fabuleusement nocture, rougeoyante, et devant des coffres remplis de dollars en papier...On est subitement transporté dans le western américain, c'est amusant et très bien réalisé.
Le public se presse autour des animateurs, enfants et parents jouent le jeu, c'est la fête....Louise, âgée de 4 ans et demi confie " je viens souvent au musée, j'aime beaucoup, on s'y amuse bien". Tout est dit, c'est un succès pour les organisateurs...aux prochaines !!!
On peut également penser à la chanson écrite par Yves Montand " Dans les plaines du Far West, quand vient la nuit, les cow-boys dans le bivouac sont réunis. Près du feu, sous le ciel d'Arizona, c'est la fête aux accords d'un harmonica....
Comme d'habitude, par la suite, place au jeu" Webstell" une énigme à découvrir, qui sera proposée aux familles en fonction des âges des enfants, tout en gardant l'objectif de leur venue, et de repartir avec des chocolats...
Cette animation sera aussi l’occasion de (re) découvrir les collections du musée, dont une collection fournie de crécelles, claquoirs et martelets (dits aussi batellets ou cliquets). Ce sont des objets en bois destinés à remplacer les cloches au cours de la Semaine sainte, celle qui précède Pâques. Du jeudi au samedi, les cloches restent muettes en souvenir de la mort de Jésus.
Crécelle de clocher
Les objets en bois sont regroupés sous le terme "instrument des ténèbres" et sont classés en deux groupes : ceux facilement transportables au vu de leur taille modeste ; ceux plus grands, plus lourds et qui restaient à demeure dans les clochers. C’est le cas d’une grande crécelle de clocher offerte au musée par un ami alsacien.
Munie de cinq gros marteaux de chêne, elle produisait un son peu mélodieux mais assez puissant pour être attendue dans un périmètre assez large. Elle informait les fidèles de la même façon que l’auraient fait les cloches. Les autres objets, les plus légers, pouvaient être utilisés à l’extérieur par les enfants qui se répandaient dans les rues, le son des crécelles était un appel à la messe.
A L’Isle-Jourdain, on n’a pas utilisé de crécelle mais un claquoir qui se présente sous la forme d’un livre de prières, un missel réalisé en bois de noyer. Pendant l’office, il retentissait pour indiquer aux fidèles s’ils devaient s’agenouiller, s’asseoir ou se lever (cette position était annoncée par 3 coups brefs et légers suivis d’un coup sec et sonore). Le Vendredi Saint, le claquoir était utilisé pour scander la marche thuriféraire et des pénitents : si on l’ouvre, on découvre à l’intérieur la représentation des déplacements et des figures exécutées en fonction du nombre de coups donnés en ouvrant et fermant cette sorte de livre.
Photos ci-dessous : Bruno Delfino, un jeune cow-boy et une amie, le public, Lucie au micro, les deux animateurs devant l'immense toile de Lucie, et devant la table Angèle Thulliez (déléguée au Patrimoine, et Francis Idrac ( maire ).
