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Le champ aménagé en parking était plein à craquer en ce début d’après-midi de samedi, première journée du rendez-vous incontournable de l’agriculture gersoise, la foire agricole Gascogn’agri portée par les Jeunes Agriculteurs gersois.
La commune de Caillavet avait cette année été choisie pour accueillir l’événement.
Le soleil de plomb n’avait pas effrayé le public nombreux venu découvrir ou retrouver toutes les animations proposées par la foire agricole.
Les stands variés offraient de multiples activités comme l'arc de chasse...
...ou la mini-ferme
Les tracteurs anciens côtoyaient les "monstres" contemporains...
On pouvait assister aux différents concours de labour et de bovins.
Comme nous le disait en amont Xavier Duffau président des JA, cette foire est un week-end festif qui permet d’aborder l’agriculture de manière positive et d'échanger à ce sujet avec les visiteurs.
Le Préfet du Gers, Xavier Brunetière, était présent une partie de l’après-midi et entre diverses démonstrations auxquelles il a assisté comme celles du SDIS – dont nous vous reparlerons dans un prochain article – ou le concours de labour, il a pu échanger avec les agriculteurs présents.
Il nous a expliqué les raisons de sa présence ce jour sur la foire :
« Je suis venu pour Gascogn’agri et pour rencontrer les jeunes agriculteurs du Gers et plus largement accompagner la rentrée de l’agriculture dans cette période compliquée pour la profession agricole dans le département en raison de difficultés sérieuses en particulier dans le domaine viticole.
C’est bien de montrer aux agriculteurs qu’on est à leurs côtés dans cette rentrée.
Je viens d'assister à une manoeuvre du SDIS 32.
Nous avons de nombreux partenariats entre l’État et la profession agricole dont le partenariat avec le SDIS 32.
Ce partenariat sur les secours et notamment sur la lutte conttre les incendies de chaume de moisson est essentiel.
On a aussi signé un partenariat avec les jeunes agriculteurs, l’ADASEA, la chambre de l’agriculture et la gendarmerie nationale pour améliorer la sécurité et la protection des agriculteurs contre les cambriolages.
Nous tissons des partenariats et nous sommes en relation constante avec la profession agricole.
Je suis très heureux de pouvoir saluer les jeunes agriculteurs car le renouvellement des générations est essentiel.
C’est un des objectifs du Trophée à l’installation que la reconnaissance de la profession et je suis aussi ravi que soient présents les établissements scolaires, la chambre des métiers.
Beaucoup d’emplois sont à pourvoir dans le cadre d'une campagne sur les métiers du vivant dont fait partie l’agriculture. »
Remise du trophée à l’installation :
C’était la seconde édition du Trophée à l’installation qui récompense une installation viable, vivable et transmissible.
Des videos de présentation des trois finalistes avaient été publiées sur les réseaux sociaux et c’est le grand public qui a voté pour son candidat préféré.
Les trois finalistes étaient :
- Simon Laborde installé depuis 2018 sur la commune de Lupiac en polyculture, élevages bovins allaitants et palmipèdes gras ;
- Julien Daguzan, installé depuis 2018 sur la commune deTroncens en grandes cultures biologiques et arboriculture ;
- Julie Durand, installée depuis 2020 sur la commune de Pouylebon en ovins allaitants.
C’est Julien Gaguzan qui a reçu cette année le trophée des mains de Monsieur le préfet.
Il s’est dit ravi de ce trophée qui est pour lui un encouragement à poursuivre ce qu’il qualifie de véritable entreprise.
« Je suis installé depuis juillet 2018 sur la commune de Troncens en conversion biologique pour les grandes cultures en irrigué essentiellement soja et tournesol et depuis quatre ans, j’ai créé un verger de noisetiers en conventionnel par tranche de 10 hectares, j’en suis à 30 hectares aujourd’hui.
J’ai pour projet de cultiver des pommes bio, des kiwis bio et du raisin de table sous serre.
Si je peux faire cela aujourd’hui, c’est grâce aux lacs qui ont été réalisés depuis plusieurs années, que ce soit pour la lutte anti-gel et pour pouvoir se diversifier et vivre de son métier.
Ce trophée est une reconnaissance, un encouragement et un encouragement aussi à la communication.
Il faut sensibiliser à la ruralité, montrer qu’on est ouverts à tous, que le monde rural a changé.
Aujourd’hui, ce sont des entreprises que nous créons, que nous devons suivre et gérer pour qu’elles tournent comme toute entreprise quelle qu’elle soit. »
