Lycée du Garros, une parente d'élève exprime sa colère

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" Certes je reconnais que la situation pandémique n'est pas facile à gérer, pour autant ne pourrait-on pas y mettre un peu de cohérence ?

Lorsque le Premier ministre tient de beaux discours sur la nécessité du maintien des cours en présentiel, malgré des cas Covid en augmentation et ce, pour éviter le décrochage scolaire et l'impact sur la santé psychologique de nos jeunes, je veux bien l'entendre mais lorsque dans un lycée un cluster est clairement identifié et relaté dans la presse, quand le proviseur de l'établissement affirme aux représentants des parents d'élèves FCPE ne pas être au courant du comportement de certains de ses professeurs alors qu'il est écrit noir sur blanc dans l'article paru quelques heures plus tôt qu'il "n'a pas de commentaires à faire " à ce sujet.

Quand on se retrouve la semaine du 25 au 29 janvier avec 13 élèves positifs et 183 cas contacts, quand, à l'heure ou j'écris ces lignes soit mercredi 3 février 2021, il y a déjà 14 élèves positifs et 65 cas contacts,

Quand les emplois du temps bougent en permanence, quand un professeur donne 1 heure de cours en enseignements scientifique et une deuxième heure en cours de physique-chimie et qu'après la pause il vient informer les élèves (auxquels il vient d'enseigner durant 2 h) qu'il ne peut assurer la 3ème heure car il vient d'apprendre qu'il est cas contact,

Quand les élèves, ce mardi 2 février, n'ont que le cours d'anglais d'assuré de 16 h à 17 h, ce mercredi 1 heure d'enseignement scientifique de 10 h 10 à 11 h 05,

Quand à l'heure de maintenant seule 1 heure de cours de 11 h à midi sera assurée demain jeudi 4, pareil pour vendredi 5 (espagnol de 10 h à 11 h) car les professeurs sont cas contacts, j'aimerai que l'on m'explique à quel moment le bien-être des jeunes est une priorité, à quel moment on se pose la question de ce qu'ils deviennent livrés à eux-mêmes toute une journée pour suivre 1 heure de cours, est-ce que l'on se pose la question des parents qui travaillent et ne peuvent pas être à la disposition de l'Éducation Nationale pour que leurs enfants puissent suivre les quelques cours maintenus (et qui peuvent être annulés d'une heure sur l'autre).

Oui, vous l'aurez compris, je suis une maman, personne à risque inquiète et en colère, inquiète quant à ma santé et celle de ma fille, et en colère parce que mon employeur prend un soin tout particulier à éviter de me faire prendre des risques et que je peux être infectée depuis le lycée de ma fille parce que rien de cohérent n'est mis en place. L'anti décrochage et la santé psychologique des nos enfants une priorité ? Laissez-moi en douter !

Fabienne Garuz

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