Laissez nous accéder à la #nature, risques infimes mais bénéfices considérables !

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La règle des "1km/1h quotidienne" n'a aucun sens au plan sanitaire et est contreproductive

Billy Fernandez,  accompagnateur en montagne de Haute-Savoie, refait une tentative.

Déjà, le 17 avril, lors du premier confinement, il avait lancé une pétition pour "un accès responsable à la nature".

Il estimait que l’interdiction de la pratique des sports et des activités de plein air, pourtant "autorisés en Allemagne", ne reposait "sur aucun critère de sécurité sanitaire".

Il réclamait alors à Emmanuel Macron « la modification du décret qui instaure le confinement jusqu’au 11 mai au moins », afin d’autoriser l’accès aux espaces naturels.

"À condition de respecter strictement les règles de distanciation sociale, et exclusivement pour les activités qui ne présentent objectivement pas plus de risque que des activités domestiques ou de jardinage", soulignent-ils. "Nous laissons le soin aux autorités de définir ce cadre, y compris en prévenant d’éventuelles surfréquentations dommageables pour la faune, la flore et les milieux".

Pétition entendue puisqu'elle avait recueillie, au 29 avril, près de 140.000 signatures.

Malheureusement, elle n'avait pas été entendue par ceux à qui elle avait été destinée.

La deuxième vague est là, le second confinement aussi. Le gouvernement n'a pas revu sa copie et remis en place les mêmes interdictions.

Billy Fernandez a donc réactivé, le 9 novembre, sa pétition pour la modification d'une règle dépourvue de logique sanitaire et même contreproductive.

Adressée, comme en avril, à Emmanuel Macron, Édouard Philippe, ancien Premier ministre, désormais maire du Havre, et Roxana Maracineanu, la ministre déléguée chargée des Sports, sa pétition est soutenue par seize personnalités du monde médical, de la montagne, de la mer, du monde politique et intellectuel.

On retrouve parmi elles : Delphine Batho - Députée, ancienne ministre de l’écologie, présidente de Génération Écologie ; Xavier de Le Rue - Snowboarder, double champion du monde et triple vainqueur du Freeride World Tour ; Lionel Daudet - Alpiniste et écrivain engagé, auteur « le tour de la France, exactement », etc.

Entre autres arguments, Billy Fernandez souligne les "effets délétères d’un confinement sans sortie possible dans la nature", à savoir "l’augmentation des violences familiales, de la dépression, de la sédentarité ou encore des comportements d’addictions, qui constituent parfois des facteurs de risque pour la Covid-19".

Bien sûr, chacun a son opinion sur ce sujet mais ceux qui rejoignent Billy Fernandez dans son combat, peuvent lui apporter son soutien en signant sa pétition. Un nombre des signataires qui est en constante augmentation !

Pour retrouver la pétition cliquez ici.

Seules dérogations à la règle générale :

Les moniteurs, guides et accompagnateurs ont réussi à obtenir un accès à la montagne sans limitation horaire ni géographique au motif qu'ils exercent une profession qui exige « un entraînement individuel régulier pour l’entretien des compétences techniques et physiques garantissant la sécurité des pratiquants »

Autre exception à la règle : les chasseurs autorisés à poursuivre leur activité à l'encontre d'espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts aux cultures et aux forêts, et dont la population doit être régulée », comme l'indiquait dimanche Bérangère Abba, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la biodiversité. Pour ceux-là, il faudra qules préfets ne s'y opposent pas. Sangliers et chevreuils devraient donc permettre aux chasseurs de retourner à leurs fusils.

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