Le conflit entre la direction de la Poste et les factrices de Miélan dure depuis plus de dix semaines maintenant.
Le point de part et d’autre, en ce mercredi 24 juillet.
Dans un communiqué daté du 23 juillet, la direction de la Poste affirme :
Au regard de l’ensemble des ajustements apportés, La Poste apporte la preuve de la faisabilité des tournées des factrices grévistes
Deux factrices de Miélan ont de nouveau répondu à un préavis de grève déposé sur leur site. 87 % des agents travaillaient donc normalement aujourd’hui.
La 24ème réunion de négociations tenue, ce mardi 23 juillet, à l’initiative de la direction, a été l’occasion pour La Poste d’apporter les précisions demandées par les grévistes.
Au regard des dernières modifications réalisées sur le déroulé des tournées, la direction a apporté la preuve de leur bonne faisabilité, dans les temps, et tenant compte des particularités de chacune.
Afin de démontrer le bien-fondé de sa démarche, la direction invite les factrices encore grévistes à venir constater, sur le terrain, la faisabilité de leurs tournées tout-à-fait adaptées.
Des précisions complémentaires seront fournies aux factrices et au Syndicat lors de la prochaine réunion de négociations organisée par La Poste jeudi 25 juillet, à 14 h 30.
De son côté, le syndicat SUD PTT du Gers indique, le même jour : 10ème semaine de grève ! Les factrices ont répondu individuellement par courrier à la direction par rapport aux ajustements effectués par les « experts » sur leurs tournées. Les problèmes ne sont pas résolus et le renfort qu’elles demandent, est indispensable. La négociation de cet après-midi n’est pas allée dans ce sens. Elle pourrait malheureusement être résumée par la célèbre citation : « dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer ». Pour rappel, la reprise du travail ne se joue qu’à 0.24 emploi.
Et ce mercredi 24 juillet : La grève des factrices de Miélan qui dure depuis plus de 10 semaines interpelle. En effet, de nombreux médias, même nationaux, s’intéressent à ce mouvement et de plus en plus de soutiens arrivent de toute la France. Une grande majorité des élus, des usagers et des médias qui les soutiennent, ont compris le lien qu’il y a entre leur lutte et le maintien d’un service public de qualité dans notre département rural. Pour rappel, la reprise du travail ne se joue qu’à 0.24 emploi. La direction doit l’entendre et mettre un terme à ce conflit qui n’a que trop duré. Une (25ème !!!) négociation est prévue demain après-midi, à Mirande…
Photo archives Bernard Magnat